BACTERIOLOG1E 177
inagglutinabtes. Dans plusicurs cxpćricnęe$ sa suryie a etć de deux semaines ou plus en prćsence de ces demiers vibrions.» [Trąd J
Les ob$ervation$ que nous venons de rapporter, aussi bien que celles que nous allons traiter maintenant, montrent que le vibrion choleriąue n5e$t pas toujours un microbe fragile, comme certaines autorites scienti-fiąues Paffirment.
Wabili te de V* cholerae hors de Forganisme1
Fźces
En decrivant les experiences faites par Koch et se$ collaborateurs dans leur premier travail, Gaffky (1887) declara que
«SI le contenu intestinal ou les fĆces riches en bacilles du chotóra, mais contenant aussi d’autres bacteries, sont rćpandus sur de la terre humide ou du lingę, puis maintenus a Pabri de la dessiceation, les bacilles choleriąues se developpeni dłabord tr£s abon-dammenl, de sortc que, apres 24-48 heures, des prel6vements faits cn surfacc con-tiennent — on peut le verifier par Pexamen microscopique — les bacilles choleriques presque en culture pure. Cependant, aprćs quelques jours ils commencent dćji a mourir et la multiplication des autres bacteries dćbute,» [trąd.]
Si elles ne peuvent fixer stirement la duree maximum de survie des vtbrions dans ces conditions ou dans des circonstances similaires, les observations de Koch et de ses collaborateurs indiquent que — en parti-culier si la putrćfaction s’installe, en prćsence ou non d’autres bactćries — F. cholerae ne persiste pas longtemps.
Tandis que Koch et ses collaborateurs avaient fait leurs observations sur ce que Greig (1914) a appelć plus tard des souches de V, cholerae « non cultivćes » — c’est-a-dire sur des selles de choleriąues — beaucoup parmi les nombreux chercheurs qui out etudie la survie de ce microbe, ont utilise pour leurs essais les dejections d*individus sains, auxquelle$ ils ajoutaient des vibrjon$ cholćriąues de cultures. Si Fon doit ćtre en plein accord avec Abel & Claussen (1895), Greig (1914 a) et Gildemeister & Baerthlein (1915) — qui ont fait les recherches les plus prćcieuses en ce domaine — sur le fait que seules les observation$ faites avec des selles cholćriąues peuvent ćtre tenues pour valables, il n*est pas sans interet de voir que ces auteurs ont invoque des raisons differentes pour rejeter les rćsultats obtenus avec des selles infectees artificiellement* A cet ćgard, Abel & Claussen (1895) ont soutenu que, selon toute probabilite, les « bacillus comma » dans les selles cholćriąues, oh ils $e trouvaient souvent en culture presąue pure,
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La reacoatre <t la jwrristance de* v!brion* chotóriąues chez 1’anunal (par «xemple che2 les mouches et les animauK aąuatląues) seront tfaltóea ultćrkurtment.