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les liąuides perdaient leur toxicitć lorsqu’iI$ avaient łyse les ćrythrocytes de mouton. On a m£me notć que
« $i dans une experience d^emolyse, on eprouve la toxicite des derniers tubes, contenant les dilutions les plus faibles et ne montrant qu%une tracę ou nieme pas dłhemolyse, on constate qu’ils sont atoxiques.* [Trąd.]
Ces observations ont permis a Gohar de conclure que « hemolysine et exotoxine sont probablement une seule et meme sub$tance». II admet pourtant que les vieilles souohes El Tor qui ont perdu une grandę partie de leur toxicite, restent hemolytiąues. II est a presumer cependant que ceci indique plutot une degradation de la toxine, d’autant plus que ces souehes conservent leur pouvoir antigeniąue.
Virolence
En traitant d’une manierę generale le problćme de la virulence bacte-rienne, Wilson & Miles (1946) ont declare que
«le terme mułem est quelquefois employć comme completement synonyme d'en\ahm<mt\ mais la deviation du sens de cc mol n’cn justifie pas Pusage, quń cn pratiąuc, presente des inconvenient$ particuliers. Si Fon $’attaehait strictement au sens envahissant, il fau-drait exclure du groupe des bacteries virulentes toutes celles qui exercent leur eflfet Ićtal par la production de toxines puissantes dans des foyers localises... II est plus pratiąue de retenir le ternie mułem dans sa signification correcte de toxique, sans aucune impli-cation dc ia manierę dont est produit cet effet toxique, et de Fappliquer a tout microbe qui donnę naissance k une infection fatale rapide. » |TradJ
MSme si Ton ecarte le fait qu*une invasion de Forganisme humain par K cholerne ne conduit pas k une infection generalisee, le sens large de cette definition du terme «virulence» convient particulierement au cas spetial de ce microbe qui, s’il ne produit pas, par les techniąues usuelles, un v£ritable cholera experimental chez les animaux, peut nćanmoins les tuer, comme il le fait pour Fhomme, s’il est administre mSme k faible dose sous une formę virulente. Cependant, bien ąiFil soit legitime d’employer les animaux habituels d’expórience, notamment les cobayes infectćs par voie peritoneale, pour 6prouver la yirulence des souches cholerique$, on doit comprendre que, en ce qui concerne Fexperimentation animale, la virulence, telle qu’on vient de la dćftnir, appartient en propre non seulement au vibrion choleriąue classiąue, mais aussi aux vibrions El Tor et meme k certains vibrions pseudo-cholóriąues.
Une nouvelle difficulte, qui n*est qu’apparente, est creee par le probleme des rapports existant entre la virulence et la toxicite des vibrions. Certains des chercheurs de la premierę heure qui consideraient Fattaąue du cholera chez Fhomme comme le resultat d’une intoxication, et avaient retenu aussi que Fon pouvait produire des symptomes gćnćraux identiques chcz les ani-maux d’experience en leur administrant des microbes tućs ou m£me des filtrats de cultures, croyaient apparemment que les termes de yirulence