PROBLEMES D’lMMUNOLOGlE 235
«sont agglutinecs au m6me taux quc lcs souches homologucs par les serums des deux autres types qui permettent de diflferencier les unes des autres les souches de chacun des deux types. De plus, les serums du type intermediaire, sans aucune exception, agglutinent toutes les souches des deux autres types aussi bien que celles du type intermediaire, a un titre ćlev£ et presąue uniforme. D’apr£s les resultats de l'ćpreuve de la saturation des agglutinines, on peut penser que les souches du type interm6diaire etudi&s par Tauteur sont dotśes de Tantigćne commun X et de 1’antigćne A specifique du type original, en m6me temps qu*eJIes poss£dent aussi Tantigene B specifique du type variant (cłest-&*dire atypique), bien que le developpement de ce demier soit incomplet. » [Trąd.]
Dans sa deuxi£me publication (1933), Nobechi a caracterise, comme suit, la structure antigćniąue des trois types:
Type |
Frac/ion spćdjiąue |
Frac fi on commurte |
Original (groupe typique de Kabeshima) |
A |
X |
Intermediaire (Hikojima) ....... |
AB |
X |
Yariant (groupe atypique de Kabeshima) |
BC |
X |
Aoki Sc Oshiro (1934) ont declare que la rencontre d^ntigenes thermo-stables specifiąues, on d’antigćnes partiellement thermolabiles non specifi-ques, expliquait la differenciation de V. cholerne en trois types. D*apr£$ leur theorie, les vibrion$ du type Inaba n’auraient que des antig£nes speci-fiques, ceux du type Ogawa seulement des antigćnes non specifiąues, tandis que les deux sortes d’antig£nes seraient presents dans le type intermediaire (Hikojima). Cependant, comme Font fait remarąuer Burrows et al. (1946), il est difficile de relier cette hypothóse a nos connaissances sur les antigśnes H et O du vibrion choleriąue. En fait, les recherches que nous citerons plus loin, ne permettent pas de douter que les differences de Tappareil antigćniąue O ne soient les seules responsables des variótćs serologiąues de V. cholerae.
Sur ce sujet, Scholtens (1933a, 1933 b; 1934; 1936a, 1936b) a etabli que les vibrions cholćriąues se repartissaient en deux groupes immunologiques: les deux tiers environ des souches ne possedant que Fantig&ne « A », le reste ayant en plus Fantigćne « B ». Ces deux antigćnes qu’on rencontrait aussi dans les vibrions El Tor, etaient thermostables. Heiberg (1936) est arrive k des conclusions identiques, du moins en ce qui conceme V. cholerae.
Dans leur communication preliminaire des recherches que nous avon$ dścrites plus haut, Gardner Sc Venkatraman (1935a) dśclaraient qu11s avaient ete k meme de confirmer, par les tests dłagglutination et d*ab$orp-tion, l’existence des types « original» et « variant» dans les souches chole-rique$ provenant non seulement du Japon, mais aussi dans des varietes de Tlnde, de la Chine et d’autres lieux, et egalement dans les souches El Tor sensu słricto. lis ajoutaient que:
« La róalitć du troisieme type ou * intermediaire ł n’est pas encore pleinement confir-mee, bien que quelques-unes de nos experiences indiąuent que certaines variete$ japo-