Les travailleurs migrants ąfricains 79
et les politiąues gouvernementales
en Afriąue aus trale ;
1’aspect humain de 1'interdśpendance economiąue
ąuestions et des personnalitćs contemporaines. J’esp£re toumer cette difficulte en soulignant et en dćmontrant que mes objectifs et mćthodes appartlennent au domaine de la recherche pure. Mes premiers travaux m’ont ćgalement prouvć qu’il est tout k fait possible de reeueillir de nombreuses donnćes histo-riques, factuelles et statistiques dans des biblioth£ques, des archives et des instituts de recherche situćs hors de l’Afrique australe. Citons, par exemple, l’Universitć Yale, avec son Programme de recherches sur l’Afrique australe placd sous la direction du professeur Leonard M. Thompson, l’Universitć de 1’Indiana (Bloomington), avec son Programme d’ćtudes sur l’Afrique australe sous la direction du Dr Gwendolyn Carter, 1’institut Hoover de l’Universitć Stanford, en Califomie, et des instituts, programmes, centres d’archives ana-logues au Royaume-Uni et au Portugal. Dans TAfrique australe elle-meme, les archives nationales de chaque pays, les archives et les biblioth£ques universi-taires et les divers instituts qui se consacrent h 1’ćtude de l’Afrique, du monde du travail et des relations raciales sont en gćnćral assez ouverts et disposćs k coopćrer avec les spćcialistes et les enqueteurs sur le terrain. Exception faite de problfemes imprćvisibles, je compte obtenir les autorisations de recherche nćcessaires.
Les interviews et les visites personnelles dans les centres de recrutement, les institutions et les compounds constitueront peut-etre la partie la plus difficile du travail sur le terrain. De toute ćvidence, il me sera impossible de les visiter tous, de sorte que je devrai faire un certain choix. En meme temps, j’esp^re aussi retrouver la tracę et tirer parti de toutes les interviews qui ont dćjh ćtć conduites par des chercheurs locaux.