Indiscr^lion de Thiriot et, le 25 Mars, ń ad k la tHe d"mmt ttode sur uoe vie de Nioon de Leocło* ee portrail dę YolUire t
S’il y avait parmi nous un anteur qui aimit passion-nćnieiit la gloire. et qui se trompit aonvent sur les raoyens de l'acqućrir ; subłiroe dana qnelqwe*-uns de ses ecrits. rampant dana toutes ses demarehes ; qurl-quefois heureus a peindre les grandes passions. tou-jours occupe de petite* ; qui sans resse retom ma adAt 1’unioa et 1’egalite entre les gens de kttres. et qui. ambitionnant la souverainetć du Panamę, me sonifrlt pas plus que le Turr qu’aucun de ses freres partagdł son tróne ; dont la plume nr respirłt que la r —dcm et la probite. et qui sans ceaae ttadłt des piryt i la bonne foi : qui ohangeat de ilngMg aeftoa ks tempa et sełon les liein : iadependant k Loodres. ntboliqar k Paris. dewot em Aatr^ir (l>. tofcraal em AP-magne : si, dis-je. la Patrie mit proMt mm ćtrirajn de ee earacttre. je snis pmaade qa*en firrar de ses tałnrts on ferait grace m trawers de aoa esańt et an sśres
de son co-ur (2).
II en est de roemr des fi allier le genie, letnie et ta tees malgre leurs faibleues.
Non. Moosmr. Je b rOptimitmtr. sagpast «
Dr Ralph », quelqu’ingenieusc que cette brochlirc vou« ait semblć par iotcrvalles, soit du poćte famcux auquel on Taltrihuc. II y a stiremcnt parnii nous quclqu’esprit malin qui s’est fait unc ćtude de contrefaire cet illus-trc auteur, et qui sous le inasquc jouit de nos mćprises et du tort qu’il fait & son modMe. Les dćsaveux si frć-qucnts de M. de Voltairc ne laisscnt aucun doute sur l’existcnce de ce singe adroit.
Rien de plus commun en peinture que ces imita-tions du fairc de tel peintre, qui jettent nos connais-seurs dans de grandes perplexites, et souvent occasion-nent les jugemcnts les plus hasardes et les plus faux. Esł-ce donc la faęon d’ecrirc et non la manierę de penser, 1’arrangement des phrases et non la constance des principes. qui doivent faire reconnattrc un ćcri-vain ? Pour moi, je suis persuade qu’un ouvragc qui contredit toutes les ntaximes d'un auteur ne saurait ćtre de lui. Cnndidc est exactement dans ce cas & 1’egard de l*heureux ermite des Delices. La preuve en est sans rćplique. M. de Yoltaire la donnę lui-meme... (Annee lift. 1759, I 203.) "
Danw unc lettr* rerniue putilique Vollairc ćcriv*lt :
« Lauteur de TAnnćc littćrairc m'eil abiotument ineonnu ; on me dii qa'il eet depuis longtemps mon ennemi. »
Frćron rćpond :
Si cette lettre venait de M. de Voltaire. je lui rćpon-drais qu’on l’a trompe, lorsqu’on lui a dit que je suis depuis longtemps son ennemi. II est trop judicieui pour penser, avec une foule de petits auteurs, qu’un critique est I‘ennemi de ceux dont i) censure les ouvra-ges ; c’est le refrain ordinaire et pitoyable de 1'amour-propre blesse. On aurait ilu plutót dire a M. de Vol-taire que je suis depuis longtemps son ami ; car je l’ai beaucoup plus louć que critiquć. Mais je ne suis