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veillcra dc la-haut sur ceux qui scront scs frćres. Croyez bien quc Dicu a des bćnedictions sptciales pour Ics * fainilles donł ii prcnd lcs prćmiccs, surtout lorsquc notre volontć acccptc, quoique en pleurant, le sacriflcc dou-loureuN impose a notre faiblesse. Ces bćnedictions scront les vótres, ma chćrc Louisc, ct Dieu qui rond toujours plus qu*il n'a ótć, rćcompcnsera jusqu*au couragc qu'il a mis dans votrc coeur.

Je n’ai reęu que bien tard la leltre d’Aiinće ; conflee a une occasion, ellc ne m’est parvcnue que plusieurs jours apres la vótre. Cclle qu'Augustin m'ecrivait le 24 Seplembre ne m’a ćtć rcmisc qu’hicr, elle ćtait a Paris depuis le voyagc qu’y lit alors M. Dumanet. Kenoncez, mes bons umis, i m’ecrirc autrement quc par la poste ; les circuils quc font vos paqucts pour arriver aux mains d’un voyageur qui ne se presse pas, lcs lenteurs d’un voyage en Italie, les oublis, les nćgligences, et mille autres embarras sont cause que je suis crnellemenl long-temps sans nouvelles de vous, lorsque vous me croyez lc mieux instruit. Une lettre dc vous vaut pour moi dix fois le port que mc fait payer la poste, et mon budget n’a pas de depense raoins regrettee. Je vous recommandc seulement d’employer le grand papier plutót que deux feuilles de petit, et de ne mettre d’enveloppe que lors-qu'il y a deux lettres dc la taille de celle-ci.

Vous avez sans doutc pres dc vous en ce moment ma chćrc petite Chanoinesse, dites-lui dc ma part d’etre toujours bonne commc je Tai connue, <Ic vous sojgner pour eJlc ct pour moi, dc mettre une douce joie dans votrc cher petit intericur dont je suis si loin, de me considórer toujours compte votre fróre et le sień, et puis par dessus tout cela de n'avoir point dc scrupules, attendu que Dieu aiine beaucoup plus ceux qui Taiinent comme un Pere, quc ceux qui le servent comme un Maitre, sans doutc, la crainte de Dieu est lc commcnccmcnt de la sagesse, et le fondcment dc la justicc ; mais les fondements d'un ćdi-ficc, une fois qu’on lcs a bien assis, sont tout ce dont on s’occupe le moins ; on sait qu'lls sont li. qu’ils sont soli-des ; on les rccouvre dc terre, et puis on n’y pensc plus.

— Mais je fais peut-ćtre la ęuerre a des moulins i vent,


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Ummper et Leon

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ct Heine, a 1’heurc qu’il cst, n’a peut-etrc plus 1’ombre d’un scrupule. Ain&i spit-il !

Votre bon mnri, dans sa lcttre du 24 Scptcmbre, me parle de financcs, j’ai ce qu’il me faut pour cette annćc, et, soit que J’aiUe l’ćt6 prochain vous voir, soit quc je n’y aille pas, j’a» le tcmps dc songer et de póurvoir aux moyons de terminer ce que j’ai a faire ici. Un vovage en France ccttc annće est une grandę question pour mol. J’ai le plus vif dćsir de le faire pour une foule de raisons que vous devinez ; mais aussi j’ai un veritable besoin dc pnsscr ici quatre annćes entieres, comme je Tai toujours voulu. Tronquer mon sejour, ce serait pcrdre la plus grandę partie de ses fruits. Et cependant, outre la depense qui est grandę, — Si je reparais en Uretagne, que de peine n’aurais-je pas ń repartir, et de volre cótć a tous, et du mień surtout ; vous savez si je suis lachę et faiblc pour les sćparations. Je veux donc penser beau-coup b ce voyage avant de me dćcider ; dites-moi de Yotre cótć ce qu’il vous en seinble.

Adieu, bien chere Louise, je crois que vous pensez souvent a 1'Abbd, que vous parlez souvent de lui, qu’il vous tarde de le revoir, et de faire avec lui de longues causeries ; sachei qu*il en est exactement de nieme de mon cAtć ; j’aime Romę, mais je soupire aprćs ma chćre Bretagne et vous tous.

Mi lic tendresses a tous dcux, ct aux soeurs prćscntes . ou absentes.

Lćopolo.

Parlez de moi a ccux des voisins qui n’ont pas trop peur d’un nom en soutane.

L’abbć de Lćsćleuc hćsita longtemps ; inais les dćsirs de sa familie, ct aussi les besoins de son ccrur le dćcidćrcnt enfln & venir en Bretagne pour les vacances de 1846.

Le 22 Juillet 1846, il est au Kermcur ct le regis-tre des BaptAmes de Guipavas porte que ce jour-la il confere lc supplćment des cćrćinonies du Bapteme

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