repere MP7 (Dormaal), et peut-etre meme plus ancien (Godinot et al. 1987). Les rćsultats obtenus par Cojan et al. (o.c.) confortent une telle datation.
Exceptće une M1'2 dex. de plus grandę taille, non identifiable car tres usee, la seule espece de rongeurs identifiće a Palette, Pseudoparamys cezannei HARTENBERGER, 1987 est reprćsentee par huit dents isolćes. Cette faunę est ici rćvisće et comparće a la population de Fordones ainsi qu'k 1'autre espece de Pseudoparamys connue {Ps. teilhardi).
Rians
Dćcouvert en 1964, le gisement de Rians (Bouche-du-Rhóne) (Ginsburg et al. 1967), situć a une trentaine de km au Nord-Est d'Aix-en-Provence, a dćjk fail 1'objet d'une ćtude monographique detaillee (Godinot 1981) concluant & un age "sparnacien" pour la faunę contenue dans cette localite. - Depuis la dćcouverte par Teilhard de Chardin & de Lapparent (1933, de Lapparcnt 1938) d'un specimen alors attribuć a Paramys cf. lemoinei, l'age des Calcaires a Bythinies et des Sables Bleutćs accumulćs dans les synclinaux nord-varois a fait 1'objet de nombreuses discussions polemiques dont nous ne retracerons pas ici l'historique (v. C. R. somm. Soc. geol. Fr., 1973, 1: 12-31). Plaziat (1984), dans son travail de synthćse sur le domaine pyrenćen du Crćtace finał ii 1'Eocene finał, conclut ^ l'age oligocene de ces formations, sans toutefois remettre en cause la datation mammalogiquc en remarquant, a la suitę de Touraine (1968), que: "ii 100 m de la lentille a ossements ćocenes [de Rians] et au meme niveau stratigraphique, les Sables Bleutćs "diament" dans leur sein de grosses boules roulees d'argiles ferrugineuses, veritables olistholithes de 0,5 a 1 m3, dont certains pourraient etre eocćnes. [...] Les mammiferes sont issus d'un sediment argileux rouge dont, on en conviendra, la couleur comme la granulometrie ne sont pas typiques des Sables Bleutćs. 11 parait donc envisageable que des glissements de tenains affectant les berges du bassin ou se deposaient les Sables Bleutćs (fleuve, lac ou lagunę) [milieu compatible avec 1'interprćtation paleoenvironnementale proposee par Gaudant (1980), a savoir des etendues d'eau continentales avec evaporation intense] aient apporte sans trituration excessive [s/c] un materiel sparnacien qui se serait alors delite et interstratifie dans les sables oligocenes. Ce mecanisme est en accord, a la fois, avec rhomogćneitć de la faunę et avec la fraicheur des fossiles, y compris les pieces en connexion". Rappelons que Godinot (1979, 1981), sur des arguments essentiellement taphonomiques et palćomammalogiques, exclut toute possibilite de remaniement de la faunę de Rians dans les Sables Bleutćs.
Plus precisćment, d'un point de vue strictement mammalogique, et concemant la seule localite de Rians, Godinot (1981), s'appuyant en particulier sur: Amphiperatherium brabantense, de tres petite taille a Rians; Microparamys cf. chandoni, plus primitif que celui d'Avenay; Donnissellia provincialis, plus primitif que la formę d'Avenay (D. gallica)\ Hyracotherium aff. cuniculus, aux prćmolaires interpretees comme plus primitives que celles provenant de Pourcy et Mutigny; ainsi que 1'abondance des petits condylarthres, conclut ^ une position biochronologique intermediaire entre les localites de Dormaal (MP 7) et Mutigny (MP 8-9), et surement plus "proche" de Dormaal que de cette demiere.
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