Icaractere d’Epiphane: « Monsieur-la-belle-ame qui se declare le champion de la beaute interieure, qui joue au martyr de son apparence, qui met en \ \accusation notre societe superficielle, ce monsieur voudrait qu on laime |pour ses qualites invisibles. »48 Le denouement du roman est surprenant. lEpiphane tue sa bien-aimće & cause de Pamour immense qu il ressent pour elle. L’acte de violence est accompagnć par sa voluptć sexuelle. «A sdm\ l(Quasimodo) ostatne nejlepe vi (...)» że milovat Ize harmonicky jedine tehdy,
|kdyź je milovana bytost mrtvd...»A9 La fin du roman donnę raison ainsi aui l roman de Hugo : les deux ąuasimodos satisfont leur amour apres la mort de ^ I leurs bien-aimćes.
I Attentat peut etre lu avec la grille des autres textes classiąues .1
le conte de fće Belle et Bete s’impose, h une rćserve pres - la Bete ne cacl^ iPas un prince supraterrestre. La bete-Epiphane s’identifie aussi avec lei Itaureau enragć en arene qui dćchire la belle Lygie de Quo vadis?. II est| |extasić de la brutalitć de cette image qui est plus qu’animale. Et enfin lei triangle amoureux Epiphane-Ethel-Xavier rappelle de faęon frappante| I Cyrano de Bergerac : Epiphane supplće de Pesprit, du tact et de la tendressej 1 que Xavier manque pour rendre Ethel vraiment heureuse. I
' L’esthćtique du contraste pćnetre tous les romans de Nothomb.|
|La confrontation de deux personnalitćs, ćventuellement de deux identites de ' la meme personne, de deux principes, peut etre definie simplement commei l Penyers et Pendroit de la meme chose. Chez Nothomb un extreme se l transforme aisćment en son contraire. L’un fait ćclater Pautre. Dans ce mondei l romanesque, toutes les extrćmitćs sont allićes, elles ont la meme essence —
1 Pabsolu. Les póles s’attirent, se disputent ou, comme le nćgatif et le positif^i l se completent. Les protagonistes luttent Pun contrę Pautre pour gagner la ' suprćmatie. Le caractere dialogique et dramatique^de^PćcntiffC notiiombiennei
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la
Nothomb, A.: Attentat. Paris, Albin Michel 1997, p. 201 I
l« Et (Tailleurs, il lui-m€me sait le mieux (...) que Ton ne peut aimer harmonieusement lorsque| Ipersonne aimćc est morte... » Fulka, J.: "Monstrum ergo sun\” Kinoikon, 2006, LPiTL _ J
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