216
c'est la surface elle-meme qui se rechauffe beaucoup, tandis qu’au-dessous d’elle restent encore de grandes ąuantites d’eau, sur lesąuelles 1’insolation n’agit plus aussi fortement et a me-sure que nous nous approchons du fond, la temperaturę baisse
considerablement (voir Weimann 1933, Gieysztor 1. c.). Du point
de vue du developpement de la vie, toute la capacite du bassin peut etre utilisee, tandis que dans le psammolittoral la vie se developpe surtout a la surface meme, qui est la plus astatique et la plus exposee au surchauffage pendant 1’insolation,
Enfin, encore un milieu, dont la thermique se rapproche peut-etre le plus a celle du psammolittoral, s’offre a notre com-paraison. Ce sont les tapis de Sphagnum, ou 1’insolation peut souvent provoquer un grand surchauffage des couches superfi-cielles (jusqu’a 47°, PEUS, 1932). Les amplitudes des oscilations journalieres qui y furent notees, atteignaient plus de 35° (PEUS,
1. c., p. 29).
En resumant ce qui vient d etre dit, il faut insister sur les grandes particularites que presente la thermique du psammolittoral. Elle se caracterise avant tout par un astatisme tres grand, atteignant des valeurs extremes (au moins dans nos strefes climatiques) pour les milieux peuples par les organismes aqua-tiques. Cet astatisme est cause d une part par le grand role que joue 1’insolation, d’autre part—par 1’influence refroidissante de la vaporisation de 1’eau a la surface de la plagę. Ces deux facteurs sont la cause, que 1’amplitude journaliere des oscilla-tions thermiques a la surface de la plagę depasse en principe celle des oscillations de la temperaturę de l’air. Quant a 1'inso-lation, cette derniere provoque, les jours de soleil, une grandę hausse de la temperaturę (jusqu’a 35,5° et peut-etre meme davantage).
6, Differentes sortes de plagę s.
Les bassins d’eau du terrain etudie possedent un psammolittoral assez uniforme, de sorte que les differences entre les plages ne sont pas tres grandes. On peut en generał constater que, par rapport au terrain etudie, les differences entre les plages de divers lacs ne depassent pas en principe celles qui existent entre les diverses plages d’un meme lac. En d’autres