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ment de celles qui yiennent d'etre presentees, car les grains de sable n'ont pas la formę de boules, ils ne sont pas egaux entre eux et leur disposition mutuelle peut etre differente. D'autre part, ici agissent les forces capillaires dont 1'intensite depend en un degre considerable de la grandeur des espaces compris entre les grains, donc indirectement aussi de leur gros-seur. Aussi, en envisageant les choses du point de vue pratiąue, la quantite de l’eau, qui peut saturer un volume donnę de sable depend tout de meme de la grosseur de ses grains, notam-ment: un sable plus fin (le sablon) contient relativement plus d'eau qu'un sable a grains plus gros (le gravier). Grace a cette dependance, en realite souvent le pourcent de l'eau, qui sature le sable, depasse les relations maximales au point de vue the-orique, calculees ci-dessus. Ainsi donc, selon WOLLNY (cite d'apres MlTSCHERLICH 1923, p, 133) la relation du poids de l'eau a celle du sable comporte 32,1 °/o pour du sable, dont les grains ont un diametre ne depassant pas 0,114 mm, et seule-ment 23°/opour les grains dont le diametre est de 0,5 a 1,0 mm.
Par rapport aux relations regnant dans le psammolittoral, nous rencontrons une complete saturation du sable par l'eau sur la surface de la plagę seulement a une distance peu considerable de sa limite. Les echantillons pris de differentes plages, mais toujours de la meme zonę, c'est-a-dire a 3 cm de distance de la limite de l'eau, montrent d'assez grandes oscillations dans la quantite d'eau, car les chiffres obtenus variaient de 15,8°/o a 29,7°/o par rapport au poids du sable humide. La table 3 (page 181), ou je rapproche les resultats de plusieurs analyses, montre une dependance bien distincte de pourcentage de l'eau, contenue dans le sable, par rapport aux dimensions des grains de sable.
A mesure que nous nous eloignons de la limite de l'eau, la plagę s'eleve peu a peu et les quantites d'eau contenues dans les espaces compris entre les grains de sable diminuent graduelle-ment. Dans la zonę, situee immediatement au-dessus de l'eau, les espaces compris entre les grains de sable sont complete-ment remplis d'eau, toutefois plus loin l'air commence a penetrer parmi les grains de sable et l'eau ne les entoure que d'une couche de plus en plus mince. En se servant de la terminologie de YERSLUYS (1917), que je cite d'apres MlTSCHERLICH 1923,