reloppcmcnt- econoniique que manifestent, sur un plan plus generał, ies gouvernenients dc ces pays. Ce devcloppement, et par consecjuent Ies aotivites desdites encrcprises. sont en generał surtout orient-es vers les tra-vaux pubłies. Ies mines et rindiistrie. mais ragrłeulture y trouve aussi sa płace.
En Aineriąue latine. lcs preferences semblent ałler aux entrep/ises generał es de deveJoppemeiUf (pii comportent parfois un departement special poui* J agiicultutc. En Extreme-Orient, par contrę. la tendance est depułs la gucrre. de cicer des institutions distinctes pour lagrieuJture : ił en est ainsi par cxeinplc en Birmanie. au Pakistan et aux Philippines. Comme 1 indique le nom de ces institutions. Ic credit agricole nc consti-tue qu‘une partie de leurs activites. qui portent sur un ensemble bcaucoup plus vaste : finance-inent.. pianification et execution de program mes et projets de deceloppeiuent. misę au point de projets-pilotes et organisation de la recherche et dc la vulgarisation. Quełques-unes seulement de ces institutions praticjiicnt directement I<r credit. aux producteuis agricoles (au Guatemala. au Pakistan. aux Philippines). tandis que dau-tres participent au financeinent d entreprises specialisóes dans le credit agricole. Le Capital de ces societes de developpcment est souscrit. le plus 3onvent en totalitf*. parfois partiellemeni, par 1’Etat. Certaines institutions gouvememen-tales on semi-gouvernementales de credit, ou societes dc dereloppement. augmentent iegulie-rement leur Capital a l aidc de fonds publics : cest le cas par excmple de la Bunat Nadana! de Fomento du Honduras. Dans plusieurs pays de l*Amerique latine. et particulierement au Cdiili et au Mexique. ces institutions jouent un role important dans le developpement des in-dustrics forestieres (misę en expIoitation de fo-rets praticjuemcnt inexplorees ou plantations nourelles).
En Union Sud-Africaine et dans la Kepnbli-<|iie d lrlandc. des entreprises specjale* de deve-loppement des peches fournissent a credit des bateaux et des engins de pćche. mais u’oc-troyent pas de prets ordinaires aux pecheur.s. Au Royaumc-Uni. deux organismes qui s occupent du finnncemenfc dc rindiistrie des peches — la White Fish Authorily et le Her ring I n (lustru Board - presentent Ies cnractcnsticjues d‘entreprises generales de developpement des peches, dont I nne ost responsable de rindiistrie du pois-son de chalut et 1'autre de rindiistrie du hareng. Dans Ies provinces canadiennes de la Xouvelle-Ecosse. du Nouveau-Brunswick ct de 1'ile du
Prince-Edouard. Ies han boards sont aussi des corporations creees cxclusivoment pour financer rindiistrie dc.s pćches.
Banąues centrales et bangnes d'Etat. Ces ban-ques egalement financent dc longue datę. direc-tement ou indirectement, le credit agricole. Les quelques chungements intervenus plus recem-ment dans ee domaine sont. d une part. l’ouver-ture dc departements specinux pour 1’agricui-turę 14 et. d autrc part. la creation de nouvelles ł>anques d Etat telłes que la State Bank of India. deja oitee. De nouvelles banques centrales d Etat. des bauques a fins multiples ou des institutions speciales dc credit public ont ete creees dans bien des pays qui ont acccde a l iiidepen-dance po!itique dans la periodo d apres-guerre16 Tous ces noiiveaux organismes oc.troyent ou ai-dent a octroyer du credit agricole.
Fonds disponibles pour le credit
Dans quelle mesure les modiiications appor-tćes unx institutions de credit agricole ont-ellcs contribue a accroitre lcs fonds disponibles pour les prets i Faute de donnees coiupletes pour I‘Avant-guerre. il est impossihle dfen juger avee suffisammeiit de recul. A partie de 1051. cepen-dant. la FAO a recueilli ce type de donnees au inoyen d'un questionnaire biennal sur le credit agricole. Le tableau annexe 16 donnę les rćsul-tats dc ces recherches pour unc cinquantftine de pays et une cjuinzaine dc territoires non auto-nomes. On nc possede cjue tres pen dc rensei-gnements sur Ic credit agricole obtenu aupres <le partieuliers • c est pourquoi les ehiffres eites ne concernent que les prets octroyes par des organismes speeialises — et mćme dans ee eas los donnees sont parfois ineompletes.
Lcs renseignements recueillis indiquent que les fonds disponibles pour ragricuiture augmentent lentcmeut. bien cjue Ton puisse difficilcmcnt coni-parer les progres dans ce domaine avec ceux que l on observe dans d*autres secteurs de l e-conoiuic. En outre, pour pouvoir apprecier dans c|uclle mesure les fonds disponibles ont ełfecti-vement augmente. il faudrait tenir eompte des
14 II esi interessaul de noter que la CoininoniveaU/i Hauk of Austrfilia a cree en 1956 lin Rural Liaiaon. Sernice cjui est charge de fournir au.\ banques com-merciales les renseignements cPordre teclinicpu? et economiąue dont elles ont besoin j)our leurs opó-rations tle pręt aux agriculteurs.
li En HIxtreme-Oncnt par exemple, sur qu«tor/.e banqucs centrales qui fonctionnent actuellement. <li.\ sont completement noueelles ou ont ete emie-rement reorganisees deptiis la guerre. On envisage dren ereer deux nutres.
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