» 50 LA OATHiDRALE
ployćes de Moison.....et l'on y o ęree pour les jeunes filles des Cercles d'śtude, des Cours de pućriculture et de secourisme.
En meme temps, M. Guerc'h ćtoir yicoire du «Quartier du Centre», oumónier des Conferences de Saint-Vincent de Paul, rćdacteur du bulletin paroissial. II donnait des cours d'instruction religieuse oux jeunes filles de Sainte-Anne, de l'Ouvroir et du Patro-nage de la Sainte-Famille.
M. Guerc'h laissera un profOnd souvenir, non seulemenf dans ces <Euvres de Jeunesse Fćminine, mais dans la paroisse toute entiere. Vous ovez souvent admirć la flamme de son £loquence et son talent remarquable d'organisateur de nos fStes religieuses. Les fomilles s'adressaient volontiers ó lui dans leurs difficultes pour tui demander conseil. Les malades aimaicnt ses yisites : ił sovait les reconforter por ses paroles et sa bonte. Et portout, son entrain et so gaietó rćpandaient autour de lui la joie.
Vous savez les liens qui depuis longtemps m'unissent a M. Guerc'h et me rendent plus pćnible la sćparation. Je l'oi connu ó Brest lorsqu'en 1939 et 1940 il me fut donnę comme vicaire ouxi-liaire ó Soint-Louis. J'oi ćte heureux de le voir revenir prds de moi a Saint-Corentin. lei, il ćtait mon premier yicoi^c et mon bras droit, toujours dćvouć et prót ó me seconder. Je lui suis reconnaissant des services qu'il m'a rendus et de la joie que son caractdre enjouó et sa verve intarissable mettaient dans notre vie presbytórale.
Je le remercie surtout pour le bon ministere qu'il o fait dans notre paroisse, ou il jouissait de votre estime et exeręoit une grosse influence. Pendant les 9 annćes qu'il a passćes au milieu de vous, vous avez eu le temps de le connoitre et de l'apprecier. Vous avez trouvś en lui un pretre au grand coeur, d'une pićtć profonde, n'oyant d'autre souci que votre bien spirituel. Vous saurez lui temoigner votre gratitude en priant pour lui et en demandant ó Dieu de benir son apostolat dans sa nouvelle paroisse.
M. Guerc'h est remplacć a Saint-Corentin por M. 1’abbe Joseph Jocob. A Roscoff, ou il est nó en 1922, M. Jacob a eu pour yicoire M. Guerc'h. Jeune prźtre, il a ótś le collegue de M. Urien au Relccq-Kerhuonk Nous lui odressons nos meilleurs voeux de 'bien-venue et souhaitons qu'il fosse ó Saint-Corentin un long et fecond mlnistóre.
AujoimThui, c'est ia fdte suprćmo.
Toute Pćmotion qui s’en ddgagc (lont dans cos Irołs mota: Il est ressuscitć /...
Ils oni le cachet formidable, apposó par lo po Ing dc Dicu au bas do la plus grando tragćdio humaino.
C’cst 1'ćelair qui jaillit du tombcau scełlć, projotnnt sa ctnrUS jus-qu‘au fond dc Tcspaco ot du temps.
C'est le dófl JeW aux malins dc la terre : t Dćlruisoz co tempie. I;l jo lo rebAtiral en trois jours... >
Et 1’effaranle pr&liction ost lellernenl clairo, qu’elle devient hantiso d’cfTroł chez ses adversalres : <r Nous savons que cet łmposteur a dlt qu'il res8U8citerait...» >.*'»
Et, en effet, H est rcssuscitć. . '
Tous les apAtres oni signd de leur sang rafflęmation de celto rćsur-rcctlon : « Co que nos yeux oni vu... ce que nos mains ont touchć... *. «..J’al mis mon dolgt dans les trous de ses mains et de ses pieds, et> aussl dans le trou do son cAtó... » pourra dlre 1‘apAtre, qul* ne s’est rondu qu'ft r«Svidenco matćrlcłle du fait conslatA par lui-mAme.
«...Et II faul croire, ócrit Pascal, des tAmolns qui so font ógorger... *
A
-Mais PAqucs ost bien plus encorc I
C’est la bcllc fAle do la consolation et do 1’espA rance pour toutes les Ames dćsemparóes.
Nous aussi, comme Ic Christ, nous gravissons notre calvalre.
Le mot « vallśe des larmes > n'a pas AtA donnA sans ralson A notre misArable planAle. Que de familles sans amour !.„ Que dc parents cn deuil I... Que d’Apouses sans marł !... Quc de mfcres sans enfant I...
Commo le Christ a crlA : «J*al sołf I...» nous aussl, nous avons soif d’Amorger au-dessus de la rnatArialitA actuclle. Commo le cerf altArA soupire aprAs l’cau des fontaines, nous aspirons au trlomphe de la Vórit«3 sur lo Mensonge... • *. •
A
Commo lo Christ, nous avons demandó A Dieu d'Acarler le calico do nos IAvres : t PAre, si c*csl posslblo, quo ce calice s’ólolgno de mol I...»
El il ne s’cst pas AloignA.
Alors, toujours commo lo Christ, nous avons jetó des cris dAsospArAs vers co Dicu, qui paralssalt so dAsintAresser dc sa crAature : * Mon Pfere, pourquol m’avez-vous abandonnA ?... *