- 80' —
Porrrti les mdthodes utilisables, on peut signaler les suivantes ■?
(i) Avec des donnees provenant de placettes temporaires :
■ Faire des classes de hauteur ; a 1’interieur de chacune, classer les placettes par ordre de diametre moyen decrois-sant et normer ce classement pour obtenir "1’indice de trai-
teraent" de chaque placette :
1 •
T = i/n
ou i est le rang de la placette et n le nombre de placettes dans la classe de hauteur. On peut alors ajuster aux donnees, i ’ par regression multiple, un modele expliquant D en fonction
• de Hq et T (voir par exemple les modeles (1) et8(2) presen-
tes plus loin). t
■Ajuster une courbe moyenne par'regression du diametre moyen sur la hauteur et construire sur cette base un faisceau de courbes parallfcles ou affines___
C\i) Avec des donnees provenant de placettes permanentes :
■ Utiliser la regression simple seriee decrite au § 512.23 3 propos de lłajustement des courbes de fertilite. II faut
' pour cela que l*on puisse transformer les donnees pour abou-
tir a un graphique semblable a celui de la figurę 5.5 (a)
; (modele a pente unique) ou 5.5(b) (modele a constante unique);
on peut essayer l‘equation de SCHUMACHKR ou un modele encore plus simple du type :
D = a + bH^
8 0
ou k est un exposant compris entre 0 et 1.
■Utiliser la regressiom multiple seriee, soit avec la techni-que des variables conditionnelles decrite a lłannexe A29,
* soit avec des techniques plus sophistiquees de regression a
plusieurs degres.
■Utiliser la regression multiple classique, apres avoir at-tribue a chaque placette un indice de traitement sylvicole T; on peut y parvenir de plusieurs faęons et notamment en sui-vant une variante de la methode decrite ci-dessus pour les placettes temporaires : elle consiste 5 attribuer a une placette permanente, conduite suivant un schema coherent d’eclaircie, la valeur moyenne des T ainsi calcules pour les differenles mesures de la placette.
Dans les experiences d'eclaircie/ on peut attribuer tout simplement a chaque traitement une valeur de T « 1,2,3,..etc s’il est possible sans ambiguite de les classer par ordre d’intensite croissante.
Une pratique courante dans l’ajustement de tels modeles est d’utiliser comme indice de traitement un facteur d'espace-ment C1) ou meme le nombre de tiges/ha sur pied. Cette methode peut donner apparemment de bons r§sultats, mais elle pose des problemes conceptuels dont nous parlerons au §523.
(*) rapport entre 1’espacement "moyen" (calcule comme si les N tiges/ha etaient plan-
tees au carre, soit vl0 000/N) et la hauteur dominantę du peuplcment.