58 LA CATHĆDRALC
Dans un livre, qu*cllo intilule Im malade, mon frire, Sutanno Fou-chd ailue lo malade comme « un homine », plus singulior, plus Inconnu, plus myslćrieux que toul autre, parce quc la maludie l’u obllgó & la fols A faire front avec loutes sos puissancos dófonslves ct A tlror do son proprc fonds des rcssources insoupęonnóos.
Co fr&re, nous 1’aboidons souvonl nvec plus do pilić quc do respect, ot o'o8t A roviser nos comportemcnts quo nous convlo co llvro. Tirons-en, prosque au hasard, un dc cos passages, qui nous concerno tous, parce , que nous avons tous, un jour ou 1'autre, A visiler dos malades :
1* Próvonez le malade do votre visite: il tera un bout de toilettc, rang era sa labie dc chetct, cherchera t) l'avance ce qu’H a <ł vous dirc, inicrira cc qu’il doił tous demander, en bref, vous attendra, ct cclte altente lui sera une occupation du coeur Iris bienfaisante.
2* Soyoz cxact au rendez-YOUS, nr lc laissez pas s’impatientcr, te tourmenter pour tous. Me pensa i>as : «II n'a rien d faire >. Lorsqu’U tous attend, il est sous pression, cl cel ćfaf nc peut se protonger sans fatigue.
Alle* le voir soul; si tous detez lui amener un ami, laissez-lc seul avec lui. La confiance cxigc iintimitć. Im tisile en groupc peut lui Ctre une joie, mais elle lui laisse lc dćsir d’un contoct personnel dans le sccret d'un colloąuc singulier.
3* Surtout, teillez — cor il faul y tcillcr — A nc pas prendre cc ton dc fotiabilitć czub 6 ran tc quc ion teul rćconfortant, ou bicn cel air* plaintif et pleumichard qui croil erprimer la pitii. C’csl souuent la timiditć qui nous rend ainsi maladroil. Si tous 6tes Arnu, lani micuz : respirez profondćmcnt ct lencz lc masquc.
No lui apporlcz pas IouJouih le bouąuet d'oeillola du fleuristo... Avanl de choisir pour lui ce qui peut tui faire plaisir, rćflćchissez A ses gotits, A ses besoins spiriluels el malMcls. Quc totre choiz tAmoignc d'unc attention spAciale, pcrsonnellc, comme d‘unc connitence.
Ensrichissez-tous pour totre malade...
Outres-lui des fcnćtrcs sur la nie.
. Nc lc plaigncs pas...
Rcoulez-le...
Alincz-le, en somme ; failes attention A lui. Que de problAmos soralont rćsolus entre les bommes si on faisail attention les uns aux autres!
Co lłvre sonne ralorle, sur un point IrAs spćcial, qui nous met en óvell el nous aide A aimer.
Enfin, voici la premierę fete du Printemps !... C'est sous le signe de la fleur porte-bonheur quc la Phalange d'Arvor organisc sa fete traditionnelle. Fete de familie, fete de la joic ct dc la jcuacsso, clle dcmeure la fete des Quimperois.
C'est pourquoi, nous vous inyitons a venir nombreux
sur les bords de 1'Odct, dans la cour dc la Phalange magni-fiquement decorćc et entouree de stands les plus divcrs qui donneront satisfaction d tout le mondc.
Nous vous demandons de rćsorvcr un bon accueil aux personnes de bonne yolonte qui se prćsenteront chcx vous pour collccter des lots.
D'ovoncc, nous vous disons de tout cocur : Merci !