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ritable structurc du groupc corr.mc clic etail ct co.T.r.ic cllc cst redleniem.

Pas cc distillat dc U gucrre psycho!ogique. lei que Muller !’a decrit dans ses dćclaranons. pas cc qui cst affirrce U. donc pra-uquemcar une structurc fascistc, pour lc dirc one fois clairc-rncr.t. Et ccci axer.cra naturclloment toutc ccttc constructioa -x-lon laqucS:c Ulrikc aurai: pu $e suicidcr. a seffondrer. '

l! nc s’agit en aucun cas pour nous de prouse.- ccmrr.er.t Myllcr ment et qu‘il ment. Ce niveau cst criminologiquc, ii nc s*3hcit s&rcment pas dc cela. Pour nous il s’acit du contcnu, dc ćecrirc Ic contcnu dc la structurc tcłic qu’ellc ćtait rccilcmer.t. Cień sur c’est assez difficilc ici, mais on doi: essa>er. eu dćcri-vant stmplemcnt.

Je veux coir.rnencer par Ic ford de la dcclaration dc Muller, par ce ou'elle suc La Surete de KEtat estiroe en elfet necessaire rimplication dc Muller dans les attenuis. pour que soient pos-sibics les cor.daxnat:on$. Ii faut ajouter £ ce propos quc la con-ception stratćgiąue quc la R.A.F. a diScioppe en 1972, ćtau di-rigee contrę la preser.ee rnilitaire et poliuque des U.S.A. ca R.F.A.. et que les diffćremes mesures tactiqjes et operarionnel-Ics correspondantcs on: etc l'attaquc du Quarticr generał de la C.i.A. a Francfort. Tattaąue currtrc le Quartier generał ameri-cain a Hcidellrcrg cl I'cnlć\cfncnt des trats commandams allies a Berlin. Ccttc dedsion, ce concept a ćte dćveloppe au cours d'un procassus coilectif de discussions de tous ccua qui etaient organises dar.s la R.A.F., c^esc-a-dirc ii y a eu un consensus de tous les groupes, de chacunc des differentes uritćs dans les vil-ies cl donc une conscicnce daire de chacun de ce que signific la fonction de ccttc attaqur.

Nous sommes donc tous rcsponsables de ces a*taques contrę la presence militairr des U.S.A. en R.F.A., c’est-a-dirc. quc nous somntes tous rcsponsables des atteotats, des atxaques contrę ks quirtiers genćrauA.

Cela dit deja tout sur la structurc et rend tres ciair ce que Muller essaie de dirc. ccttc idiotic : quc six personnes auraient pu faire tout cela, reaiiscr toutes les attaqucs qui oot eu licu — compłetcment absurde.

Dans le contcAtc de !a conccption stratćgique, il y a aussi Ic projet dc faire pnsonniers Ics commandants alliłs, et de les ćchangcr. I 'cscalade que edu represente, coirpie tent dc la rćaction au plan, jc nc veux pas cn parlcr ici. De toute faęon il n'jr a rien A cn dire.

Cettc decision, la conceptton dc ces uitaąucs c: notrc ro-ponsabilite, s*expliqucct par un eHineni cssentid dc notrc pro prc histoirc : la politisalion par la mobilisation du mouvcmcn( ćtudiant er. taut qu'oppo*>ition A la guerre du Yieinam. Coc: etaii pour nous un moyen tout a Tait clair dc comprcndre b ue-ccssite et la limitcs de la mobilisation pour !c Yietnara. s« li-mitcs objeotives. ce qu’elJe pouvait atteindre et ce qu’ellc r.e poir.aii pas atteindre, avant d'ćtre ecrasće et rćcupcrće.

On peut dirc que c’cst l’expćrieuce dc la nćcessitć dc la lutte armće — tfesł-d-dire atteindre Ic nivcau qui corrcsponde a la si-tuation dans laąuelle nous nous txouvocs ici en R.F.A.. colonie amćridSine, subcentre strategique de rimperialismc americain. cette situatior. qui a consiituć La R.A.F., toutc ccttc argumenta-tion qui a etc dćvdoppce dans la dócbrariou. Jc nc pense pas que je dois cncore repeter ccia id. Pour moi il s*agit maintcnar.t d’ex;>liqucr cela a partir du groupc.

Concretemcru a propos des commandants allies. L'enleve-ment avait, du point dc vue auićricl, le but de delivrer le^pri-sonniers. c^rest-a-dire d’arriver par renie* cmcm a un echange des pmonnien qui, a l’ćpoque dćjA, asaient ćte arrćtćs et contrę iesąuels dćjl. risolement ct les torturo* phvs:qucs etzienr utihsćs.

Cela ligninę. quc pour le groupc. c’ćtait une neccssiić objec-tivc dc libercr les prisonniers. Lcchangc est le seul moyen. Muller. a u tam quc je sachc. nr parte des cotnmardants alUćs a Berlin. que dans les ragots confies au Slem. au contraire dans ses dćpositions il n’en parte pas du tout. Et je pense que le but re-cberche est tout simplemcnt par U de tairc oompletemect b po-litiąue de la R.A.F. en 1972. Cest ćviden:. car Berlin ćtait une chosc dćdsivc pour nous, ct rdaiivement difficile a rćaliser. dliii ale operatioonrllemenL Trois commandants ailićs, tron. ceb signifiait : trois grands commandos qui devaient b rćaliser. L*action etaii dćji dans sa pbasc d*exćcution mais. du fait dc Tarrestation. efle ne pouvait plus se faire : Andrcas a ćte arrćtć environ deux semaines avant b datę prćvue et dc ce fait. ćvi-demmcnt, une panie de 1'infrastructurc s’cst effondrće. Cest-3-dire quc nous ne pousions pas savoir si U partie de 1’utfrasinic-ture prevuc directement pour 1’action ćtait ćgalemcnt rouchee. A cela s*est ajoutć le fait quc le commandant americain ćtait trćs bien gardę ct que le timing et la coordinauoa ćtaient difficilcs. Pour nous il n’ćtait plus possiblc de rćaliser ccttc action.