liść sur les scrviccs sccrcts militaires. Etait autrefois reporter pour rU.P.I. 4 Washington D.C. et 4 Detroit. U est charge dc cours 4 l*univcrsitc du Michigan a Ann Arber, ou il fait un cours sury les scrviccs secrets amencams j».
ACT1VJTE OANS LE DO MAI NE DES SERVICES SCCRET5 MILITAIRES :
« Septembre 1968 a mai 1969 : dans le cadrc du sernice ntili-tairc. formańon dc « raił i tary intciligcnce coordinator » dans les senices secreis militaires. Cela comprend diffćremes techniques d’cspicnnase et de cor.trc-espiocnage : reiacions avec les agents. surveillancc, reconnaissance, contre-espionn3ge. antisubvcrsion. operations. etc.
Mai 1969 4 septembre 1970 : engagement a !a <« 430th Mili-. tary lntclligcr.ee Dctacnment », <« 66th Military Intelligence Group » en Allemagne. Premier engagement a la « Opcrational Control Team 3 »> 4 Ucrlin-Ouest. puis mutation a la « Agent Targeting Scction » au quarticr generał dc Munich.
Septembre 1970 a septembre 1971 : engagement au w De-tachmcnt E. 574th MI deuchment. 525th Mflitary Intelligence Group ». Stationne a Ca Tho (Yietnam du Sud), subordonne au quartier gćnćral de SaigtiB^
Pendant les^crnićrcsjhuit annćcs. j’ai suivi les aaivites des serv!ces sccrcts amcncauu et particu/ierement celles des scrvices sccrcts militaires — mais aussi celles de la C.I.A. — aussi bicn en tam que collaboratcur qu’en tant quc joumahste. En plus de rr.es capćriences, j’ai fait des rccherches dans cc domainc et je suis persuadć dc pouvoir rac pennettre qudques temarques foo-dćcs cn cc qui conccrae les rclations entre les services secrets al-lemands et amćricains.
Le personnage de dans ces rclations n’cst nalurdlemcm per-sonne d’autre quc Reinhard Gchlen. Pendant la Dcusićme Guerre mondialc, Gchlen etait chef d’Etat-Major a la section pour 1’armee etrangere de VEsL Cette actioo ćtait respcnsable de Tespionnagc ct de l’actjvite « dandestine » qui s*exeręait contrę 1’Union sovićtique. Pendant les dcmiers jours du III* Reich. Gchlen dćcousrit quc!que chose de commun avec ccr-tains elements de 1’armće amćrieaine : la haine feroce contrę le communisme. Gchlen rcconnut ce 4 quoi il pouvait utiliscr cettc haine, pour rcvenir dans les a f fair es des ser/ices secrets. 11 pro-posa un marche 4 ses tnaitres americains: s’ils le Iaissaierj re-
lourner au travail. cette fois-ci pour les Amiricains. il livrerait alors au C.I.C. (Counier intelligcnce Corps, scction pour le contre-espionnagc de 1'armec amćricame) tous ses documcnts dćtaillćs suV 1’Union sovie(ique. Le gouvernement americatn ac-cepta sur les conseils de la C.I.C. .
L’aniicommunisrae inflcxiblc des Etats-Unis conduisil a la guerre du Yictnam et rendit possible ca Allemagnc de 1’Oucsc des opera tions semblablcs a celles du Yictnam. Gricc a l*occu-pation amćncaine. la Rćpubliquc allęmande put ćtre tiamfor-mee en terrain de manoeuvre idćal pour i'« art » dc la subscr-sioo.
Dc 19-5 a 1950. le C.I.C. « U-S. “Army” Countcr lateili-gence Corps» mena la barque dam cctte affaine. Ceiaii ie C.I.C. qui. d’abord. proposa le narchć avec Gehien. Cetait le C.I.C. Ąui avait pris part a ie « sale? choses >* comme ropera-tion Ohio. Et c’etau !e C.I.C. qui poursuivait lc rcrtecuonnc-ment de nombre de ces techniąues qui se revelćrent si vaiabies au Yietnara et qui couta 4 cc petit pays d’Indochine ia mort dc dizaines de milliers d’ćtrcs bumains..
SERVICES SECRETS MlUTAIRES.
Ces structurcs ejistent en Rćpublique federale encorc au-jourd'hui. L*unitę mHitairc dirigcantc. qui s’ocuipe toujours de tcllcs entreprises. est lc « 66th Military Imclligcnce Group ». Grace 4 1’assistance active dq semcc de renseignement fedćral (B.N.D.), du bu rera fctleral pour la protection dc la ^onstitu-tion. ct du « Militdrischcr Abschirmdiensi militaire, ie grou-pe a la possibilitć. et s’cn scru dc mettre sur ćcoutc. dc prendrc en main les surveillances. d'ouvrir les lettres et de commettrc des effraciions secretes. Cest cc que font aussi bicn la scction 766, qui se compose de militaires officiels. quc la M.I. 430 qui općre secreteracnt. Les deus sections emretiennem des bureau* dans chaque grandę ville d’Allemagne federale, parmi lesouelles Francfon. Bcrlin-Ouest. Bonn et Munich (ou a licu un travail en commun serrt avec le B.N.D. 4 Pullach). Les ordres emanem du bureau a Heidelberg de PEtat-Major supplćant des ser-vices secreis de 1’USAEUR (Q.G. europćen de la 14* arnice amćricaine). Aussi bicn la scction M.I. 430 quc la M.I. 766 dis-posent dc bureaux 4 Francfort dans le complexe l.G.-Farben. Lorsqu’en 1969. je fus envoye en mission seprte 4 Berlin, jc re-ęus mes fau* documcnts d'un bureau du compIe.se I.G.-I-arben.