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AiiTTimuiuujwiiiyi

Louvet ot dans laquclle il dul passer un jour cnticr avec Lodoiska.

Enfin, (j»oi qu’en pcnsc Gcorges Lenótre, il n’est pas sór quc Barbaroux soit demeurć toujours avec les autrcs proscrits. Sans doute. Chappuis lui ofTrit. lors-qu’il ćtait sur le point de mnnquer d’asile, de partager la chambre qu’occupaienl dćjd Louvet ct sa fcnime. II n’est pas dit que le Marseillais ait accepte. En tout cas, le jour du dćpart, il scmble qu*il n’etait pas a Kervern. Quand, le 2U Septembre, Chappuis, i l’im-proviste, apprit a sos hfaes que le navire sur lequcl leur passage ćtait clandestinement retcnu inettrait rt la voile, a Brest, la nuit suivante, pour la Gironde. Lornet refusa d'abord de partir parce qu’il n’y avait pas de place poi|r Lodoiska. Hacontant cet episode, il ne dit niot dc Barbaroux :

« Le 20 Septembre, on vint me chcrcher. Hćlas, oui ! on ne venait chcrcher que moi /... » Je conviens, qu'a ce moment, il pense uniquement a sa compagne et a la douleur de la quitter. Mais la suitę prouve qu*il yoyagca scul jusqu'& Plonćvez-Porzay :

« II ćtait cinq heurcs du soir, c’est-i-dirc qu’il fai-sait encore plein jour, quand je sortis de la ville i la vue de tout le monde. A deux cents pas, un cheval m*attendait; un ami sOr ćtait mon guide; nous avions neuf grandes lieues de pays, a peu prćs quinze lieues de poste, a faire. 11 fallait etre dans la chaloupe qui devait nous conduire du" bStimcnt, a onze heures au plus tard. car le coup de canon qui ordonnait le depart du convoi et de 1’escorte serait tire a ininuit prćcls. ,A deux lieues d’ici, j’allais trouver mes chers collegues qui m’atten<laient. En efTet, j’embrassai Guardet, Buzot et Petion ; mais Uarbarouz uint lomj-temps apris... II nous fil pcrdre une grandę heure. »

Pourquoi un tcl rctard s’ils etaient ensemble & Ker-vern ? On dit : « Barbarous, toujours indolenL s’at-

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tar da. » Les minutes pourtant etaicnt prćcieuses, et dans une telle situation.on ne pcrd pas une « grandę hcure » sans rai sou grave. N’ćtait-il pas plutót a Kervenargant ?

Les fugitifs arrivórcnt avant minuit a Lanvćoc, aprćs avoir contourne la baie de Donarnenez. Les deux frćres Poulicjucn, ariuateiirs de Vlmlustrie — te! ćtait le noin du navire sur lequel les Girondins allaient embarquer — les avaient rejoints en routc.

Les freres Pouliquen ćtaient des negocianls de Brest. Et voici quc nous trouvons Pun d’eux, le cadct,. JcanMaurice, mele & 1’histoire de Mcilars et de Ker-venargant. Lors de la vcnte du inobilier de Pćglise dc Confort, le 27 Messidor an 111 (1), il se portera acquć-reur de 1’horlogc pour la sonune de 1.225 livres et dc tous les autres ntcubles. apres qu’il aura, un moi*, plus tót, contribue au rachat de Teglise cllc-mćme et des chapelles de Saint-Jean et de Saint-Marc pour une somme de 9.0Ó0 livres, soit la moitić du prix, les-paroissiens ayant fourni 1’autre moitie, et achete le manoir de Kervenargant qu’il viendra habiter.

N’y a-t-il pas, dans ce fait de voir l’un des sauveurs des proscrits girondins acquerir Kervenargant et y habiter, une nouvelle prćsomption en faveur de leur passage en ce manoir ? Je n*oserais 1’afTirmer, mais. je suis tente de le croire...

MONUMBNTS ANCIBNS

II cxistait de nombrcux tumulus sur le territoire de Mcilars. PJusieurs sous lcsquels on dćcouvrit des urnes en terre ont etć dćtruits dans les depcndances de Kerc’hoz.

A Penguilly, dans une lande hordant au Sud la

(I) 1S JulUct 1783.



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