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deehire ses veteinens, il se couyrit d’un cilice, pleurant son fds fort long-temps. Alors tous ses enfans s’assem-blerent, pour taclier de soulager sa douleur; mais il ne voulut point recevoir de consolation, et il lenr (lit: Je ne cesserai de medesoler jusqu’ace queje descende an fond de la terre pour rejoindre mon fds cheri. Ainsi ił continua toujours de pleuręr Joseph. Cependant les Is-madlites le vendirent en Egypte a Putiphar, Capitaine de la Gardę de Pharaon, roi d’Egypte.

Joisepli ex]tlłque dei aonges.

Joseph, se voyant esclave, resolut de servir fidelement son maitre, et par la grace deDieu, il sut gagner entiere-ment son affection. Or celni-ci ayait une tres-mechante femme; elle voulut engager Joseph a le trahir. Mais Joseph ayant horrenr de conseutir a une action si cri-ininelle, lui dit: Vous voyez que mon maitre irfa confie toutes choses, qu’il ne sait pas nieme ce qu’il a dans sa maison, qu’il n’y a rien qui ne suit en mon pou-voir: comment donc pourrais-je commettre un si grand crime, et pecher contrę mon Dieu? La femme de Putiphar, oufree de son refus, dit a son mari que Joseph etaitun traitrc qui ayait vonlu 1’engagerafairejjne tres-mauyaise action. Putiphar, qui ne sayait pas que sa femme etait une calomniatrice, fut fort en eolere contrę Joseph, et le lit mettre en prison. II y demeura long-temps; mais le gouyerneur de la prison, touehe de sa yertu, l’ho-uorait de sa confiance, de sorte qu’il lui remit le soin de tous ceux qui ćtaient enfermes dans la prison.

Or il y avait dans cette prison deux ofliciers de Pharaon, roi d’Egypte. L’un etait son grand echanson, et