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dans uii champ jusqu’au soir du troisieme jour. Si votre pere medemande, vousIui direz qu’avec votre per-mission,je suis allć faire un tour aBetlehcm pour assister a un sacrifice solenne! de mafribu; s’il vous dit: „d la bonne heureP vous saurez par I§ qu’il n’y a rien a crain-dre pour moi, mais s’il se met en colere, soyez per-suade que sa mauraise volonte a atteint son comble, et alors, ótez-moi vous-meme la vie, mais nem’obligez point de paraltre devant votre pere.” Jonathas ?ive-ment touche de ces paroles lui dit: „Allons dans les champs." Y etant arrives, il lit a David le serment solennej, parle Seigneur, de sonder durant les deuxjours suivants le dcssein de son p6re, d’en ayertir aussitót David, et de fayoriser sa fuite en cas de danger. „Je saisbien, ajouta-t-il que yous serez roi ddsrael; jurez-moi donc, par 1’amonr que je vous porte; que, si je vis alors, je serai le second apres vous, et que vous me trai-terez avec toute la bonte possible: mais quc, si je ne vis plus, vous ne cesserez jamais d’cn user avec loyaute et compassion envers ma maison.” David lui jura ceci, et Jonathas continua de dire: „Dernain et apres-demain vous ne paraltrez pas a la table du roi; et je verrai ce que dira mon pere. Or le troisifcme jour vou#sortirez du lieu od vous serez caclie, et vous vous tiendrez pres de la pierre qui s’appelle Ezel. Je m’y rendrai aussi, et je tirerai trois lleches pres de cette pierre, comme si je m’exeręais a tirer au blanc. Jamenera un petit garęon pour me rapporter les flecbes tirees; si je lui dis: „Les flechcs sont en deęa de toialors venez me trouver, car, par le Seigneur, vous naurez rien a craindre. Mais