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pour toufe sa maisom De plus, depuis ce .jour-la ni ce pen (l’huile ni cetfe poignee de farine ne diminuerent, et ne discontinuerent de les nourrir jusqu’aux ternps que le Seigneur fit eesser la secheresse.
Apres cela le flis unique de cette femme devint ma-lade, et rnourut. La pauvre mera? tonte desesperee, re-procha a filie que sa saintete etait la canse de la mort de son fds. Le prophete eut recours a la priere: „Sei-gneur, mon Dieu, secria-t-il, faites que lamę de cet enfant rentre dans son corps!” Le Seigneur exauęa sa voix et l’enfant reeomra la vie.
Elie, dans son żele pour le Seigneur, confondit les pr6tr.es de Baal d’urie maniere aussi frappante que har-die. II proposa au roi Acliab dc faire assembler le peu-ple d’Israel sur le mont Carmel, et dordonner alors aux pretres de Baal d’offrir un sacrifice a leur idole, pendant qu’il en offrirait un au Seigneur, afin de reconnai-tre pour Je vrai Dieu celni qni temoignerait accepter le sacrifice en y faisant descendre le feu du ciel. Achab et tout le peuple y consentirent. On amena donc deus boeufs; les pretres de Baal, au nombre de quatre cent ciiupiante, en cboisirent un et le sacrifierent sur leur autel sans y metfre de feu, en s’ecriant: „Baal, exau-cez-nous!” Mais Baal ne disait mot. Ils l’invoqaient depuis le mafii) jusqu’a midi, ne cessant de crier: „Baal exaucez-nous!” Mais Baal restait tonjonrs sourd, ce qui donna linii a Elie de plaisanter: „Criez plus fort, leurdit-il, car votre dieu esf peut-etre en chemii), on dans quelque botellerie; il dort peut-etre, et a besoin de quelqu’un qui le revcille.” II se mirent donc a crier de toutes leurs forces, en se faisant: des incisions, selori leur coutume, avec des couteaux et des lanceftes , jusqu a ce qu’ils fussent couverts de leur sang; mais ils avaient beau crier et invoquer, il ny avait persoune qui repondit.