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socki qui sejournait a Constantinople, fait savoir en niemo temps qu*il reclame Tinstitution d’un pouvoir central *qui deciderait de Futilite de tel ou tel autre projet« et qu'il demande que les re-prósentants du »Cercie« ainsi que plusieurs personnes fixees dans le pays, y soient appeles.
L’activite desorganisatrice de Mierosławski est la cause que le » Cercie « traverse une crise a cette epoque. Nayant ni moyens, ni relations, le »Cercle« se sent moins fort que Czartoryski, ce-pendant il rejette les suggestions de Potworowski et voudrait tirer profit des sympathies qu’il inspire a Mickiewicz. Survient a ce moment l’initiave du prince Napoleon qui s entourait de Po-lonais et s’etait constitue protecteur de Mickiewicz. Au coramen-cement d’avril il suggere au »Cercie« 1’idee d’une Commission administrant les fonds, qui serait composee de Mickiewicz, de Ga-łęzowski et d’Ordęga, celui-ci en ąualite de representant du »Cer-cle«. Cette Commission remplacerait pour le moment le pouvoir central dont la creation n’etait pas possible. Durant quelques jours le »Cercle« est en proie a une agitation fievreuse et se voit oblige de constater le 12 avril qu’en presence des divisions intestines dans son sein et de 1’attitude dilatoire de Mickiewicz, ce projet ne saurait etre realise. Ou n’aboutit a aucun resultat dans le courant d’avril, ni les premiers jours de mai. En effet on ne reussit pas a former un comite mixte compose d’ómigres et de representants du pays, comme on n‘arrive pas a en constituer un autre qui serait charge de s occuper de la formation d’nne legion. Les noms de Mickiewicz, Gałęzowski et Ordęga sont continuel-lement prononces dans les discussions.
Le >Cercle« se rend compte de son impuissance, il comprend que Czartoryski a le dessus et voit son incapacite de creer une organisation sappuyant sur une base plus large, aussi cherche-t-il vainement un appui dans 1’opinion du pays. Soudain, entre le 27 et le 29 mai, on voit revenir a Paris Potworowski en qualite de representant du monie groupe qu’auparavant. Durant trois jours il ne cesse de s’entretenir avec des gens affilies au »Cercle«, avec Mierosławski qui s’en etait separe, avec des personnes pro-ches de 1 Hotel Lambert, enfin avec Mickiewicz. II reclame ener-giquement au nom du pays la creation d’un Comite commun qui prendrait dans les mains 1’organisation de la legion. I^es gens du cercie font des concessions et desirent aboutir a une entente avec