unc politiquc de haute ąualitć.
Le procede de vinification des vins blancs, gris et roses, fait ap-pel k des techniąues tres moder-nes qui, ccpendant, s’inspirent largement des enseignements du passe.
La selection des raisins est tres strięte. Apres un leger foulage, la vendange słegoutte dans des egouttoirs dynamiques a tres gros diamćtre et a vitesse lente, puis passe dans des pressoirs a impul-sion hydraulique.
De puissantes installations de centrifugation et de filtration pcrmettent d’obtenir,- dans des delais tres courts, une bonne cla-rification des mouts. Lcs cuves de fermentation sont equipees pour obtenir un contróle cfficace des temperatures de fermentation qui se situent entre 15°C et 18 °C, permettant ainsi 1’obten-tion de vins fins et aromatiques.
Apres fermentation secondaire, ces vins sont clarifies et stockes dans des chais climatises a 14 °C.
Le vin gris est obtenu a partir de varietes particulieres : Grena-chc, Cinsault, presses immediate-ment et fermentes avec des sou-ches de levure bien determinees.
Les cepages Cabernet Sauvi-gnon, Cabernet Franc, Syrah et Merlot, constituent la base des vins rouges de Listel.
La vinification classique par maceration et la thermo-vinification sont utilisees ensemble ou separement selon les cepages, les caracteristiques propres
du millesime, ou les types de vins a obtenir.
L’elcvagc des vins rouges se fait en foudres de chćne de 300 hectolitres ou en barriques borde-laises de 220 litres, dans des chais climatises.
A ces vins blancs, gris, roses et: rouges, s’ajoutent enfin certains • produits spćciaux, tels que le pur jus de raisin, des « vins mousseux de qualite » et, dernierement, un « Petillant de raisin » (jus de raisin k 3° d’alcool).
L1embouteillage est un maillon tres important dans la «chaine de qualite ». La aussi, plutót que d’alterer le vin par des doses massives d’additifs comme l’an-hydride sulfureux, on recourt aux methodes physiques. Le vin, qui a ete stabilise au froid, est filtre. sur des plaques dont est bannie Tamiante, et sur des membranes cellulosiques, de faęon a retenir les fines impuretes et les micro-organismes (levures et bacte-ries); on assure ainsi la stabilite biologique.
Les bouteilles, quoiquc neuves, sont rincees a Teau chaude par securite ; les bouchons sont livres sous emballage sterile. Les tireu-ses, de conception tres moderne, sont a contrepression de gaz inerte ; c’est le meilleur procede. L’espace entre liquide et bouchon ne contient pas d’oxygene prove-nant de Fair, mais un melange de gaz inertes rigoureusement deter-mine. Apres etiquetage et surcap-sulage, les bouteilles sont encais-sees et les cartons palettises automatiquement. Des contróles de laboratoires tres stricts sont effectues a tous les stades de Felaboration et dc Tembouteil-lage.
La jcune societe dont nous parlions au dćbut de cet article et qui se lanęait dans la produc-tion du sel et du vin sous le Se-cond Empire, a fait depuis son chemin.
Elle est devenue le premier producteur de sel en France (mais non le seul...), le premier producteur de sel de mer en Europę, l’un des dix premiers pro-ducteurs dc sel dans le monde et, aussi, le plus important «vigne-ron » de France et peut-etre d’Europe avec ses l 700 ha de vi-gnes qui prospercnt sous le soleil du Midi. Avec les raisins et les mouts fraichement presses, d’ex-cellente qualite, quc lui apportent ses voisins de la zonę des sables, elle vinifie chaque annee la pro-duction de pres de 2 400 hecta-res, dont le rendement est volon-tairement limitć a moins de 80 hectolitres a 1’hectare - qua-litć oblige.
Avec ses domaines de Pro-vence, c’est actuellement 22 mil-lions de bouteilles qu’elle met sur le marche, en France comme a TexfX)rtation.
Alors, le sel et le vin, un ma-riage reussi ?
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