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Le Lac Agnes est le dernier de ce trio. Dans Pair tonu et transparent on voit los moindres details du bord opoosć, comtne si on ćt.iit tout pres.

Des chutes d'eau tombant en minces fllets des bancs de neige, rem-plissent 1'aird'un vague et lointain bruisscment ct des flocons de naages navigucnt sur un second ciel reposant dans le lac, et semblent joucr au cachs-cache avec lcs pies qui s’y refletent.

En reprenant lc train a Laggan on est loin d’avoir vu toutes les mer-veilles des Rocheuses. Bientót ćmerge le Mont Stephen, (1’abord devant, puis au-dessus, pendant que le train se precipite dans la gorge a sa ba^c. 11 fant s’y prendre a plusicurs fois pour voir jusqu'au haut, car le geant jouc des tours fantastiques a Posil, et comrne le train s’eloigne le formi-(iable dóme s'ć!eve, s’e*ifle, semble s’avancer; la loccmotive crie comme de terreur ct furieusement se sative.

Une autre grandę chaine barre la route et le train rampę sur les saillies de la gorge des gorges cjui mene au sommet des Selkirks.

La pcrspectivc devant, derriere, au dessus, devient de plus en plus belle et on en voit des bouts entre les tunnels. Arrivć en haut le train vole de Rogcrs’ Pass a Glacier ou un autre hotel de la Gompagnie vous invitc a faire halte.

L’hótel est situć a 4,300 pieds au dessus du niveau de la mer et on voit le large flot du glacier Selkirk serpenter et se prćcipiter au fond de le grand    Pimmense vallće en formę de fer a cheval. Le glacier

glacier    n’avanęant que d’un pied par jour, le soleil se mesurc

selkirk. avec le monstre et le tient presque stationnaire au haut de la ravine.

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On a une bonne vue du glacier par la fenetre du wagon et on peut admirer les tons vert pale et bleus des crevasses qui en rident la face etincelante. Mais si on s’arróte, on peut faire un mille et demi a pied, grimper les escarpements de glace et flaner tant qu’on veut sur la sur-face craquelante.

Asulkan, “le domaine de la chevre de montagne,” se leve derriere Phótel, mais cette bete farouche et son compagnon, le mouton a cornes, ont cherchć d*autres r^gions depuis que le cheval de fer a envahi leur royaume et remplit de son bruit infernal la gorge de Plllecillewaet.

C^łest un croissant magnifique fait des courbes ćtonnantes qui em-brassent des entablements d’ou Pon voit a 200 pieds au-dessous Petroit

Illecillewaet. Puis s’ouvre la grandę vallće entre les revelstoke. deux chames de montagnes ou le jeune Columbia

verse ses eaux vers le sud. La petite ville de Revel-stoke est un autre embranchement pour la rćgion de West Kootenay, et la compagnie a construit un autre de ses hótels modeles sur une terrace pres de la gare. Des piazzas de Phótel, on a une belle vue sur la grandę vallee et les sommets qui brillent dans la distance nous disent ce que doit etre la rćgion des lacs.

Un embranchement mene i Airowhead d*ou un bon service de bateaux transporte le touriste et le mineur par les rivieres et les lacs jusqu’a la ligne fronti&re. Dans une douzaine de villes riouvelles-nóes et de camps miniers on voit la vie de !’Extreme Ouest dans tout son pittoresque. Le voyage au Kootenay est devenu tellement a la modę que tout ce qui peut contribuer au confort du touriste a ćtć próvu et personne ne devrait le manquer.

I.AC I.OriSE, I KES 1>E I.ACCAN, MONTAfINES kfX HETSES.

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