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BUCAREST — CENTRE *POLITIQUE DU SUD-EST LUROPEEN (XVII*—XVIII* s)
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lettres adressśes aux bourgmestres de Bra§ov et de Sibiu et a d’autres notabilites de Transylvanie, mais ou les prśoccupations d’ordre economi-que ćtaient prśdominantes. Pour cette Yolumineuse correspondance qu’il a entretenue avec les souverains, ministres, gśneraux, ambassadeurs et hauts hierarques de tant des puissances ćtrangeres, en latin, en grec, en italien, en hongrois et en russe, Brancovan a elevó la chaneellerie de la eour princiere de Bucarest au plus haut degró d’organisation qu’elle dćtenait jusqu’alors 34.
Le prince a eu comme secrśtaire pour le latin Andrś Wolff «le scribe polonaisA («pisarul b*ęesc»), pour 1’italien Giovanm Candido Romano et plus tard Anton Maria Del Chiaro, employć aussi au latin; pour 1’alle-mand le eomte Bartolomeo Ferrati, módecin, pour le hongrois Thśodore Corbea, «le scribe hongrois » («pisarul unguresc »), le propre frere de David Corbea de Bra§ov, son śmissaire a la cour de Pierre le Grand, pour le turc le cloutchar Afendouhs le Constantinopolitain 35.
Tous ces collaborateurs du yoiyode Brancovan ont joui de la confi-ance et des faveurs du prince, qui les a largement recompensćs pour leurs services effectuśs. Ainsi, Andrś Wolff reęut en donation de BrancoYan, le 12 JanYier 1699, 360 sagenes (stinjeni) de la terre de Saruleęti (IlfoY) « pour plusieurs et droits serYices qu’il a rendus mainte fois dans les affai-res et śvśnements du pays ... comme un loyal serviteur »36, tandis que David Corbea et son frere Thśodore, ont śtó rócompensśs avec 35 guó-
578—681 ; XIV3, pp 59 —60,78 , Monumenla Comihaha regni Transyluaniae, voI. 16, Budapest, 1893, p. 265 , vol. 20, pp. 173 — 174, 200 — 201, 209, 211 — 212; N. Iorga, Documcnle prwiloare la Conslanhn uoda Brlncoueanu la domnia §i sfir§ilul lui (Documcnts concernant le prince Constan-tin Brancovan, k son regne et k sa fin), Bucarest, 1901, pp. 89 — 91; C. Giurescu §i N Dobrescu, Documcnle si regeste prwiloare la Conslanhn Brincoueanu, (Documents et regestes concernant Constantin Brancovan), Bucarest, 1907, pp. 31—32, 77 — 78, 119 — 120, 123 — 124, 149 — 152, 165-166, 176, 187-188, 197-198, 202, 212-214, 230-231, 247-250, 253-254; Al. A. C. Stourdza, Conslanhn Branrooan prince de Valachie 1688—1714 Son rłgnc el son ipogue, vol. III, Paris, 1915, passim; Virginia Yasiliu, Conslanhno Brlncoueanu e il Callohcismo Alcune nolizic nuoue inlorno alla sua polihca rehgiosa dans « Ephemeris Dacoromana *, III, Roma, 1925, pp. 112 — 113; Valeriu Papahagi, Coresponden(a medild a lui Conslanhn Brlncoueanu cu bailul Ascanio Giushman (La correspondance inćdite de Constantin Brancovan avec le bail Ascamo Giustiman) dans « Revista istorica ♦, XVII (1931), n° 7 — 9, pp. 169 — 176 ; A Vercss, Documcnle prwiloare la isloria Ardealului, Moldouei §i Tdru Romdneęh (Documents concernant 1’histoire de la Transylvanie, de la Moldayie et de la Valachie), vol. XI, Bucarest, 1939, passim, E. D. Tappe, Documenls concerning Rumania.. , pp. 201 — 211, etc.
3* Anton Maria Del Chiaro iclatait les choses smvantcs k propos de la chaneellerie de Brancovan : « Esatto e diligente in tutte le cose sue, non sol domestiche, ma stramere, tenne piu che mai cornspondenze di lettere eon vari potentati, al qual effetto manteneva eon buono sti-pendio diversi segretari per la lingua italiana, latina, tedesca e pollacca (oltre alla greca ed alla turchesca) cf. op. ciL, p. 157.
3i A consulter aussi C $erban, Legdlurile slolnicului Conslanhn Canlacuzino cu Rusią, (Les relations du stolnic Constantin Cantacuz&ne avec la Russie) dans «Studii §i articole deistoriei, vol. II, Bucarest, 1957, p. 239, n. 10.
3i Archivcs d^tat — Bucarest, Condica brlncoueneascd (Le registre de Brancovan) (mss. 705), f. 182 v# - 183 v\