118 ET U L>E SLR I.E DI A I.ECTE UEHHERE DES 7.A1AM ET AIT SGODGOU
elluis a (i7 n rjjuj, ce vcrre est en verre; i.w mian a tW Yisi, cesepines sonl des epines de herisson; luzbifl ul il li n rniujrrt, li n ennhas ni Iga, ce plateau n’est pas en argent. il est en cuivre (m. a m. « c’est en cnivre qu'ilest»);
V f • V
lebluri a ti ugliin n rrtlęn, ces sandales sont en peau de chevre;
igrl a wi n mi ag <ju? winu. — A qui est ce champ? — A moi.
Devant les norns commenęant par a qui devient u en rapport d’annexion, et devant les noms commenęant par a, le i linal de wi tombe :
asUh a w ualluś, cette peau-ci est (unepeau) dagneau.
Nous retrouverons encore wi et li dans la formation des pro-noms possessifs (n° 153).
127. — Pronoms demonstratifs neutres
Anx groupes ci dessus il faut joindre des pronoms du genre neutre qui, comme tels, ne prefixent ni w ni L et n’ont aucune marque du pluriel.
1° Deux sont tires de la premiere serie des particules demons-tratives :
alail etaia, ceci; ain, cela.
Ces deux pronoms s’emploient souvent devant des substantifs de tout genre et de tout nombre comme particules demonstratives de rappel. Dans ce cas, le nom se met au rapport d’annexion :
uia uselhum, ce burnous-ci (en question, que bon sait) ; ain ułiaz, cet homme-la —
aia iharnen, ces tentes-ci —
ain n tnizul (lirnizul pl. de lam izirt), ces pays-la.
La formę aiail n’est pas Usitee dans ce cas.
On retrouve ce meme emploi des pronoms demonstratifs comme adjectifs : 1) dans le Mzab : R. Basset, la Zenalia <lu Mzub, p. 8 : « Cet homme. ain urjaz; cette femme, ain tumfut; cet &ne, awen wuriul; celte filie, awcm taizziut.
2) Chez les Beni Snous, Destaing, Les Heni Snnus, p. 80, n on imjnz cet homme.
— De mail derive aidila, qui est employe chez les Beni Mguild