34 ETt/DE srn I.E DIA1.ECTE BERRERE DES 7.A1AN ET A1T SGOEGOU
Mais il est le resullatde toute assimilation dans laąuelle entrent
y
d’une part d et d'autre part l unę des consonnes /, t, d, parfois d (voir n° 84).
d forte du d, ne se rencontre que dans quelques termes em-pruntes i l’arabe :
dol«‘ł, midi; d<‘hha, paturer le matin (betail), ou parfois comme resultat de l’assimilation d d (V. n° 84).
V
s forte du s, correspond au arabe : abassa, queue.
z forte du z : abazzai, lourd; uziui, Zaiani.
r. — Le /•emphatique du berbere se retrouve dans le verbe errez, se briser.
Dans les cas ou ce r est seul, il est rernplace en zaian par l emphatique : osłemt boyau; nzłu, pierre.
i est emphatique dans a/fali, Dieu.
Telles sont les renforcees les plus usitees; mais on trouve cepen • dant les emphatiques suivantes :
/ dans tjjaj, moineaui.
Ar dans sard, trois.
m dans azrlaiad, gauche; murs, pourrir.
n dans as cnnal, hier.
34. — De m et n semi-voyelle8'.
m et ;i semi-voyelles s’observent ;
1° Comme premier ou deuxieme element d’une syllabe, quand ils sont suivis d’une explosive :
nla, lui; 'uniami, il te l a donnee; anda, nous partirons.
2° En fin de syllabe :
y
Łahąnn, petite tente; a lituj, tambourin;
V V
lamlul, femme; linuja, gouttes; aham, tente.
Dans ces cas, m et n sont reduits aux temps d'implosion et de tenue; il n’y a pas d'explosion, ce troisieme temps etant absorbś par la consonne suivante quand il en eiiste, ou elide en finale;
i. liiarnuy, Etiule* sur les dialer.tes herberes du /{if, p. 302.