3240963518

- 226 —

Archrvesdioc6sams d<

Le plan a la mćme disposition que ceux de Loctudy et de Saint-Gildas-de-Hhuys cl il est assez probable que le constructeur s’est inspirś de ce dernier śdifice,cómmencć en 1008 et cousacre en 1032 ; lerminć plus probnblement h la On du xi* siacie. Les dix piliers de la nef de Laod6> vennec sont en carrć long avec pilastre du cóte du colla-leral et colonnettes cylindriques dans linlćrieur dcsarca-des. Les quatre piles du transept et les doux dc lenłrće du sanctuaire sont en formę de croix grecque et canton-nćes de trois colonnettes. Presque toutes ces colonnettes ont leurs bases couvertes de sculptures un peu barbares, mais caractćristiques du.xi* siecle. 11 en est de mćme des chapiteaux, dont quelques-uns sont encore en place, et la plupart gisant par terre; on y trouve des crosscttes, volu-tes, enroulements, chevrons et passenienteries, branclies et feuillages, animaux et petils personnages i d for mes. M. Louis Courajod, ancien professeur de 1'histoire de la sculpture franęaise 1’KcoIe du Louvre, a reconnu dans quelques uns de ces chapileaux 1'intluence irlandaise.

Le sol intśrieur ou pavć s‘en va en penie en sabaissant vers le sanctuaire, de sorte que le niveau de l abside est denviron un mćtre plus bas que celui-ci de lextrćmitć Ouest. C’est une particularilć que l on retrouve aussi & Loctudy.

Les trois chapelles rayonnautes et le pourtour du chmur ont conservś leurs fenśtres en plein-cintre. Chaque cha-pelle est percće dc trois fenćtres de 0 m. 80 de largeur et de 2 m. 50 environ de hauteur, et le mur de pourtour qui les sćpare a des baies gćminśes un peu plus ćlroiles. Dans les collatćraux, on ne trouve plus de fenćtres, sauf une seule dans le mur Midi, vćritable meurlriere de deux metres de hauteur, n ayant a I ext6rieurque 0 m. 20 d ou-verture et offrant a 1'iuterieur un evasement de 0 m. 80. Au lieu de correspondrc k l'axe d une travće, ellesetrouve piacie au droit d une pile, singularitć quc Ton rencontre aussi dans les bas-cótśs de Loc-.\laria-Quimper.

Dans le transept Nord, se trouvait, dlt-on, le lombeau de saint Guenoló. Le tombeau ćtait vide k l*ćpoque de la reconstruction de leglise, puisque les reliques du saint fondateur en furent ret i rć es lors de linvasion des Nor-mands. et transportćes par des moines & Montreuil-sur-Mer en 924 ou 925. II est & croire cependant que la position dc ce sćpulcre, desormais vide mais toujours venćrable, influa sur la disposition et les dimensions de la nouvelle eglise rebStie sur 1’emplacement de Tancienne.

A langle du transept opposć, dans l espace compris entre le bas-cótć du chceur et la sacristie, est le tombeau du roi Grallon. Cest une sorte de caveau ou l’on peut pćnćlrer de trois cótćs par des arcades basses de 0 m. 80 de largeur. Autour du carrć intśrieur, mesurant 2 m. 40 de cótó, reguenl trois marches qui descendent k un niveau de 0 m. 60, et k cette profondeur on voit un sarcopbage qui n est point une auge de pierre comme on en lrouve gćnóralement dans les ćglises anciennes et les cimelieres primitifs, raais c’est une logette en maęonncrie d appareil moyen, aflectanl la formę du corps, large de 0 m. 50 aux śpaules, 0 m. 30 aux pieds, profondc de 0 ni. 40 et ayant une petite cellule de 0 m. 20 sur 0 m. 15 pour recevoir la tete. Les pieds ćtaient k lOricnt et la tćte k 1 extremite Ouest. Le tombeau est maintenant envahi par les terres ćboulóes et par les herbes parasites.

Pour ce qui est des batiraents de labbaye, quelques substructions, quelques restes de maęonneries en indi-quent les anciennes disposilions , on reconuait la place du cloftre, dont un cótś longeait le collatćral Sud de Ićglise, et un fragment de chapiteau, un seul, accroche aux restes d une porte, montre, par un fragment de feuillc admira-