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u’est pas marąue sur le desscin. Mais cependant estime que les ornemenls qui devoicnt cstre sur les colonnesde-voient surpasser eu valleur ce qu il y a d augmentation sur )e quadre, et que par formę de compeusation, il doił estrc placć daugmentalion sur les deux colonnes de de-vaut, deux (lames ou deux poteaux de fleurs. Au surplus, dit avoir lrouvó cachó sous uu morceau de papier blanc une figurę dans l'oreille du quadre daus lcquel endroit il y a prescnlemeut un fleuron.
« Et moy dit Laureos cerlifie que suivant le dessein, le marche pied devoit estrc composó de trois tnarches esgal-les de menuizeries, et quil y a des faulles d'y avoir placć une marche de pierre et de navoir pas ćgalistS les marches de pareille hauteur. A joindre que la premićre marche nest pas dans son <Buvrecomme l'ouvrage ledemandc et est a pieces rapporlćes. Ce qui ne doit pas cstre et qui n a estó fait que faute de conduite, suivant le dessein. Que dans les chansbralles des portes il doit estre plantć une plaintede six poulces de hauteur, et qui desporte hors du du chransbralle d un demy poulce de saillie en dehors et en devant, et rallonge le chansbrallc pour revenir trouver la plainte de six poulces de hauteur, de la mesme moul-lurequ'il est fait. Qu il doit estre placćesdes pifcces enfon-ceesdun mesme assignement (sie)kcolle, au lieudecelles qui sont k pićces rapportćes auxdcux boutz de 1'aulel qui saillissent pour cacher le jour. Que la corniche de 1'autel n est pas placće confurmeineut au dessein, quc dans tous les joints il manque de luniment, et qu il est necessaire de les afluter de colle, n estant pas k lestal prćsant, dis-posćs k receroir peinture et dorure, estant mesme crassćs et salles. Qu il faul unir deux boutz de planche qui debor* dent et choqueut la veue dans le piat fond des deux costes de la vitre. Qu’il faut osler absolument les palefiches qui tienoenl le cordon de la vitre, qui eutrent dans le piat fond, et qu’il en doit estre placezd‘autresqui soientaussy posćes dans le mesme piat fond k costedudit cordon avec des petilsclouzarrestćs. Que le boisdu marchepied pa roi t yerd, et au surplus le bois paroit assez en eslat.
« Cesi le rapporl desdits 1'Espagnol et l^urens qu'ils ccrlilieot vćritable, el ollreut le rćpeter en justice et ou rcquis sera en prćsence des soubsignćs notaires de la cour royale de Lesneven, avec soumiśsion k icelle, sous leurs seins et les uosti*es susdits notaires au tablier du soubsi-gnant Blondel, 5 Landiviziau, lesditz jour et an que des-sus. Ainsi signć : Jacques LKspagnol, Yves Laurans, et Simon, notaire royal, et C. Blondel, notairc royal.
u L)epuis, en 1'endroita estć paye audit sieur LEspagnol cinq livres en argenl pour sa journće et audit Laurens trois livres, ayant este dćfrayćs, et oni dabondant signó avec nous dits notaires, etc. Controlć & Landiviziau le 2? Mars 1712, par le sieur Maccć, qui a marquć receu douze sols trois deniers. Signe: B. Blondel, notaire royal. »
Le 26 Juin 1717, cest un ostensoir, un soleil, qui est demandć par M. Bizien Saliou, curć, Maurice Abgrall, Alain Le Gfct, fabriques, sur l’avis de noble maltre Renć-Corentiu AUain, Sr de Penanru, sćnechal de l.andivisiau, k Franęois de Saint-Aubin, m« orph£vrc a Morlaix, « le-quel soleil sera cizelć, recherclić et proportionnć et sera de deux pióces ayant de hauteur 22 pouces, y compris les rayous, et ne pourra peser plus de 7 marcs dargent »; dc plus, le dit Saint-Aubin promettail de fournir deux bel les glaces et de « dorer le dii soleil en bel or moulu », et prendra en dćcliarge & poids pour poids « lesvaisseaux et argent cassć u qui lui seront donnśs. On lui donnę, pour la faęon etdorure, la somme de 270 livres et 32 livres par marc d argent. Le tout livrable 5 la mi-Septernbre prochain.
1728. — Dćmolition et rćfection du portique de lćglise.
Jean Perrotet Sśbastien Roussel, eutrepreneurs; ils remar-
quent qu‘ils ont trouvć « les figures de geoeze qui font la
face du dit portique bien arrangees, ainsi qu«r les flgures
des 12 apótres» (G. 240). . ,
v ' ' (A suwre.)