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depuis que je suis ici; enfin, le Ministre m a dit, les deux dcrniiires lois que je l*ai vu, quil allait sen occuper. Jin-sisle sur la nćcessitć de placer nos jeunes gens dans l'an-cienne maison des ęćnovefains, entre leur belle biblio-tbeque et la basilique de Sainte-Genevi&ve, de transporter le college de Henri IV ailleurs, c*est lendroit unique. Avec tout cela, on n en fera probablemenl rien. Si nos grandes etudes ne se rćtablissent pas promptement, c'eD est fait de notre pauvre Eglisc gallicane. Si tu avais śte ici, tu aurais dounć un poids dćcisif 5 mes instances. Premord et moi sommes les plus anirośs sur ce sujet, et je ne vois pas que nos confreres y mcttent la móme cha-leur. Je les pousse, mais ils sont froids, exceptć le nou-vel ev6quc de Yerdun, notre ancien camarade Villencuve d Eselapan. qui pense comme un ange.

« Tu seras ravi de savoir que ton ami, le Comte de Cor-bińre, est nomme cordon bleu ; tu lui ecriras : rappelle-lui notre jeune breton Andrć dn Verycr pour sous-prćlec-ture.

« Adieu, bon ami. prie pour njoi. Me voilfc dans uuc terrible position, je crains notre clergś, ardent, rigoriste, ultram.; il me donnera bien de la tablature, et je n’en serai pas gotitć. M*r dllermopolis me recommande la plus grandę moderation dans le gallicanisme : a la bonne heure ! mais nesl-il pas cruel que nous en soyons veuus au poim de ne point enseigner hautement les vrais prin-cipes. Qui aurait pensć, en 1780, qu'il nous faudrait des mćnagements pour ne pas trop nous montrerce que nous ćtions tous aulrefois ? En veritć, il y a bien de la faute & ceux qui ont laissó 1'opinion contraire prendre tani de force et d'empire. Les llautes Etudes 1 les llaules Etudes! * voilh ce quc je n’ai cessó de dire pour conclusion & ceux qui ont 1'intluence et le pouvoir en inain. lis conviennent • que cela est jusie, et prometteul de s’en occuper bienlAt : nous verrons. Ce qui est bien plus certain, ces! que per-sonue ne t esliine, ne t honore et ne 1'aime plus que ton vieux ami.

et Lśon

« J ai parlć de toi, selon ton dśsir, aux familles pour lesquelles tu n>’a9 chargć de tes compliments. Encore adieu, tout ń toi jusqu'ż» mon dernier souffle. »

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TROISIEME PARTIE

L'ĆV£QUE DE STRASBOURG (1827-1830)

XLIII. — Entrłe triomphale a Strasbourg. Im residcncc dc Mols-heim. Les deax c6tts de la mćdaillc.

« MoUbeim, prfe Strasbourg. 13 Jaillct 1827.

« Jusqu'ici, mon digne et excellent ami, il m‘a ćtś im-possible dc t ócrire. Je suis arrive, il y aura demain un mois (1), au milieu d une population innombrable de la ville et des campagnes acc.ourue de tout cótć pour voir 1'entrće du Bas-Breton, au milieu de la garnison bordant la haie, au bruit du canon, au son de toutes les cloches, marchant ii ma catbedrale precedć du nombreux Serni-naire, du clergć et du Cbapilre; de l&, conduit au magni-

(1) Parli dc Paris Ic vendredi 8 Juin, M*f dc Tr4vem 6t son cntrćc, A Strasbourg, Ic jcudi 14 Juin 1827, cl pronouęn, don* sou ćglisc cnlhć-drolc, un discoursc qui lui a concilić ton* les cccurs »• L Ami de la Heli-gion en citc dc larges cslrails. Aprłi nvoir rappfU %c» prćdicatiou* A Strasbourg. en 1822, Ic Prclal rcod honutiagc u ses ćmincnls prćdćccs-scur* : !c pritice dc Croy cjui, « par Pcclul dc $u hautc nais*ancc, cl par celni dc ses vcrtus, rappclnil A l aniiquc rglisc alsacicnuc les jours dc sa splendrur pussće » ; M*f Thurin, qui, « Irahi bicntul par ses propres qualitivs, est nppelć A rbonneur d’ćlcvcr len/uiit royal, espoir et dćlices dc la Franco a. Le uouvcl Kvćqu© parlc ensuite modestemeut dc lui-tnOme ct dc sa nominaliou; puis rctid tionimage au bon esprit des habitatu dc l'AUace, ii lu douccur dc leurs nucurs, 4 leur aclivite, 4 leur Industrie. II celebrc aussi Ic x£le du elerge ct tcrminc par un chalcurcu* uppcl A la elmrite chrcticnnc pour quo nos frt'res sópnrćs, rcgrcltant dc sc trouNcr dans unc coiumuuton ćtruugerc. sc scaleni attirćs a la uAtrt.

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