168 Comptes rendus 2
Die Gegenwartsliteratur ist in Kap. VII oberflachlich behandelt Doch sei ais positiv der Versuch vermerkt, die rumanische Exilliteratur in die rumanische Gegenwartsliteratur zu integrieren.
Die Verfasserin notiert die Bibliographie bis 1990 und kommentiert die Werke die bis 1980 erschienen sind. Warum eigentlich nur bis 1980 ? Denn so bleibt ein begabter Dichter wie Mircea Dinescu (geb. 1950) unerfaflt, von dem in Deutschland schon 2 Bandę erschienen sind. Auf jeden Fali ist die rumanische Geschichte mit ihrer Spezifik fur jede Periode der Literatursehr konzis, lapidar und prazis erfaBt. Unvergefilich sind auch die ausfuhrlichen Analysen einiger Werke, wie z.B. “Die Ziganiade* (1812) von I. Budai-Deleanu (1760-1820) (S.96-104), oderDimitrie Cantemirs (1673-1723 “Hieroglyphische Geschichte” (1705) (S.65-74). Schade, dafl in dieser form nicht auch andere wertvolle Werke analysiert wurden 1
Auf jeden Fali, handelt es sich um ein Vorkarapferwerk, das fortgesetzt und vervollstandigt werden muB, um den deutschen Lesem ein vollstandiges Bild der rumanischen Literaturgeschichte zu vermitteln.
Mircea M. Pop Heidelberg
OLGA ALEXANDROPOULOU, ‘O Aiovóoioę ‘Ipr|pixr|ę Kai xó epyo xoo „‘Ioxopia xf|ę Pcooaiaę, ‘HpaKX£iov,1994,450 p.(Buc£taxia Ar)poxiKfi BipXio9rjKT|).
Cette these de doctorat dont le sujet a ćte propose a Rautem par le Prof. B.L. Fonkich- represente une importante contribu ion pour Thistoire de la culture helleniąue au XVIIC siecle. Sa figurę centrale, 1’erudit ecclesiastiąue Dionysios Iviritis, tracę un veritable trait d’union entre les principales zones de Thumanisme orthodoxe, par son activite en Hongrovalachie, au Mont Athos et en Russie, ainsi que par ses connaissances des langues (le grec, le slavon (le russe) et le roumain). Mieux connaitre le XVII* siecle est essentiel pour comprendre le siecle des Lumieres, dans le Sud-Est de 1’Europe aussi. C*est Virgil Candea qui a insistć dans ce sens «R.E.S.E.E.», VIII,1970, n°*2-3), lorsqu’il a donnę son interessante typologie des intellectuels sud-est europeens, en expliquant que ceux-ci «inauguraient le climat culturel du renouveau» des le XVII* siecle.
En parcourant ce livre,dont le style intelligent et clair rend sa lecture agreable, nous constatons qu’il vient illustrer un autre aspect egalement,celui de la «mobilitć» des intellectuels grecs et balkaniques - employant le grec - dont Pashalis Kitromilides a fait un critere de recherches ćdifiant. II s'y ajoute ce que le meme historien appelle Tutihtć des biographies, de la prosopographie du monde orthodoxe pendant la Turcocratie, car cette «mobilite» a creć un type dMntellectuel balkamque itinćrant, dont la ulture grecque et la conscience orthodoxe ne sont pas necessairement attachćes a un statut ethnique rigoureux. II est pourtant evident que ces «erudits sans frontieres», meme s*il representent une identitć culturelle de TOrient orthodoxe face aux conquerants musulmans, ne perdent pas, au plus profond de leurs convictions, une identite nationale que la conscience orthodoxe a sans doute abritee au long des siecles de la Turcocratie. Enfin, sur le plan ideologique, comment ne pas reconnaitre dans ce moine cultivó qu’est Dionysios Iviritis, qui se sent chez soi k Bucarest et a Iassy,comme aussi au Mont Athos et k Moscou, un representant de ce que Const. Th. Dimaras nommait r«humanisme religieux», cette premiere etape dans le long chemin qui va liberer la pensće de la tutelle theologique.
En approfondissant des recherches inaugurćes en 1963 par H.G. Patrinelis - qui furent utilisćes ensuite par. I.N. Lebedeva et B.L. Fonkich, Olga Alexandropoulou a consulte une riche documentation, tant inćdite que publice, et a reconstituć de maniżre exemplaire la vie et Toeuvre de Dionysios Iviritis. C’est dans 1’espace deji mentionnć - THongrovalachie, le Mont Athos et la Russie - qu’il a passć les principales ćtapes de sa vie: au monastere Iviron, k son mćtoque et k la Typographie de Moscou, k Bucarest, oii il avait passć sa