BACTŚRIOLOGIE 16T
(1893 a) a dómontre que les suspensions aąueuses de V. cholerne, aussi bien que les cultures de vibrions cholerique$, exposee$ a 1’air en hiver, restaient viables pendant 3-4 jours, m^me quand la temperaturę minimum $*abai$sait a —24,8°C. Des expćriences encore plus remarquables, faites par Kasansky (1895), ont montrć que les cultures de V♦ cholerne en bouillon en gelatine et en g61ose a) supportaient des temperatures aliant jusquł& —31,8°C; b) restaient Yiables si elles etaient maintenues congelees pendant 20 jours, ou $i elles Etaient soumises k des congćlations et decongelations repetees; c) survi-vaient pendant ąuatre mois a une exposition au froid de l’hiver k Kazan (Russie). Cependant, les cultures qui avaient ete exposees au froid en novembre n’etaient plus viables lorsqu "elles furent examinees k nouveau en avril ou en mai. Christian (1908) a signale la survivance de vibrions chole-riąues durant un peu plus de quatre mois d'hiver a Berlin (dćcembre a mi-mai) dans de Peau de rivtóre contaminee artificiellement.
Dessiccation
Ainsi que Koch Pa rapportć dans une conference sur le cholera tenue a Berlin en 1884 (Berłiner klimsche Wochenschrift, 1884), les vibrions chole-riąues, cultivćs en bouillon peptone et etalćs en couches minces sur des lamelles de verre, resistent k la dessiccation durant une heure en generał; il$ meurent parfois au bout de deux heures seulement, et sont incapables, dans tous les ca$, de survivre a la dessiccation maintenue pendant plus de trois heures. Si Pon desseche des masses compactes de vibrions — par exemple en grattant des cultures sur pomme de terre — les microbes peuvent survivre jusąu’4 24 heures, evidemment parce que, dans ces conditions, la dessiccation n'est pas rapide.
Kitasato (1889 a) fit des experiences du m£me ordre, et trouva que, sur des fils de soie qui avaient ete trempes dans des cultures liquides, les vibrions choleriques rśsistaient mieux a la dessiccation que sur les lamelles de verre, apparemment parce que les fils se dessechaient moins rapidement. Kitasato trouva que, m£me sur les fils de soie, les vibrions ne survivaient que quelque$ jours a la tempćrature du laboratoire (20-22°C). La plus longue survie (jusqu,& sept jours) fut observće sur des fils placćs dans un dessiccateur, vraisemblablement parce que dans ce demier cas la dessiccation rapide de la couche extórieure retenait plus longtemps une certaine humiditó dans les fils.
Cependant, dans une notę supplćmentaire, Kitasato (1890) a declarć que les vibrions choleriąues places dans des boites de Petri fermćes contenant du papier filtre humide, pouvaient $urvivre sur des lamelles pendant 85 k 100 jours, et pendant 200 jours ou m£me davantage sur des fils de soie.
Suzuki (1922) ćtudiant aussi la resistance de V. cholerae a la dessiccation trouva que des fils de soie, enduits de ces microbes et places dans un va$e avec du ehlorure de calcium, ne permettaient pas une survie des vibrions