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PROBLfeMES D*1MMUNOLOGIE
obtenu par ceatrifugatioa et ćvaporation du samageant s*est av6re anti-geniąue a la fois dans les reactions de fixation du complement et dans les expćriences sur les lapins; il conferait aussi une immunite active aux cobayes. II etait vraisemblablement thermostable.
La validite de cette decouverte ayant ete misę en doute par Prausnitz (1911), Landsteiner & Levine (1926, 1927) firent des etudes txouvelles et approfondies de cette question.
Ces deax chercheurs obtinrent, k partir de vibrions choler i ques lavćs en $olut£ salin — par extraction k Falcool bouillant a 75%, suivie de nouvelles extractions par Fether puis Falcool absolu i cha ud — une solution dont le sediment, separó apres refroidisse-ment, a) reagissait k dilution ćlevee (1/500000) dans le test des precipitines avec Fimmun-sćrum cholćriąue, et b} se comportait en antig&ie IorsqiFon Finjectait k des lapins.
Bień que ła substance brute donnat a la fois les reactions des proteines et des glucides, la poudre blanche obtenue par purification par 1’alcool et d’autres rćactifs etait presque priv£e de protiines et n’etait pas antigćniąue; cependant elle donnail encore les róactions des precipitines jusqu’au titre mendonn£ ci-dessus et les reactions des glucides.
De l’avis de Landsteiner & Levine, ces decouvertes cadreraient avec FhypotMse selon laąuelle les extraits bruts contiendraient un complexe antigeniąue formę d’une proteinę et d’une substance glucidiąue, complexe spścifiąuement precipitable mais non immunisant, qui appartiendrait probablement a la classe des antig£nes « de residu» (residuels),
Jermoljewa & Bujanowskaya (1930) ont fait des recherches tendant k demontrer la prćsence de tels antigfcnes residuels (haptónes) dans les vibrions pseudo-choleriąues comme dans les vibrions choleriąues. Pour ce faire, ils ont extrait par Facide acćtiąue et Falcool des cultures sur gelose de 24 heures entrainees par lavage, digerćes au prćalable par la potasse caus-tique, Les substances ainsi obtenues ne contenaient pas de protóine, mais donnaient les reactions des glucides. Les extraits prćcipitaient avec Fimmun-sćrum cholćriąue, mais n’etaient pas antigćniąues pour les lapins, bien qu*on eut injecte simultanćment de la gelatine ou du sćrum normal de porc.
Linton (1932) a extrait des vibrion$ choleriąues et p$eudo-choleriques une fraction donnant les reactions des glucides, en utilisant la techniąue suivante:
« Les microbes sont ensemences sur des boites de Roux et incubćs pendant 4S heures. On rćcolte alors la culture en eau salee isotoniąue et Fon amene la suspension a une aciditó de N/20 par Facide acetique glacial... La masse bacterienne est portee k Fćbulli-tion dans un bain de sable sous un refrigćrant k reflux jusqu*a coagulation, Le coagulum est laisse au froid... et passe plusieurs fois dans une supercen tri fugę Sharples jusqu’d obtention d*une solution brun&tre $emi-opaque. La solution est precipitee par trois volumes d’alcool k 90% et piacie k la glactóre pendant la nuit. Le precipite dense est soutire, separe de 1’alcool aussi complćtement que possible par centrifugation et repris dans 200 ou 300 cc d’eau. On elimine Finsoluble et on precipite a nouveau la solution par Falcool. Comme ci-dessus, on debarrasse le prócipite de tout reste de substance insoluble, et on le dissout dans 100 cc d’eau, ce qui donnę une solution limpide de couleur brune dont la reaction du biuret est faible mais indiscutable. On Facidiiie fortement par Facide acetiąue glacial et on la porte a Fćbullition. Aprfcs refroidissement, le floculat