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bas: dans 8 cas seulement ils atteignirent ou approch&rent 1/50, et dans ciną cas 1/25. Les rćsultats positifs furent obtenus avec des echantillons de sćrums preleves entre le 5e et le 6CK jour dc la maladie et trćs raremcnt sculcmcnt avant lc W jour. En discutant ses propres rósultats et ceux de Kopp, Svenson indiąue que le pouvoir agglutinant des serums des choleriąues malades ou convalescents «peut etre bas et $ouvent peu diffćrent de celui des serums des sujets normaux». [Trąd.]
En opposition avec cette dćclaration de Sven$on, d’autres chercheurs, parmi les plus anciens, ont pu observer occasionnellement des titres d’agglu-tination de V. cholerae plus 61eves: les taux les plus hauts, rapportós par Liveriato (1914) et Kabelik (1915), ćtaient de 1/5000.
Salimbeni (1915), qui a examine 27 cholerique$, malades et convales-cents, fait ressortir que les serums de 6 de ces sujets, eprouves pendant ou immćdiatement aprćs la crise, n’avaient aucun pouvoir agglutinant ni protecteur. 11 conclut donc que la guerison du cholera se produit avant 1’apparition des anticorps dans le torrent circulatoire. Cependant, et bien que cette hypothćse mórite attention, il ne faut pas perdre de vue que certains des chercheurs precites — ainsi que d’autres auteurs que nous mentionnerons plus loin — ont notę, dans certains cas, une reponse croissante des agglutinines pendant ou sitót apres la phase aigue de la maladie.
Au debut de ses importantes observations sur la prćsence des agglutinines dans le serum des choleriques, malades et convalescents, Greig (1913 a) avait constató que deux sujets, gućris mais continuant & heberger depuis longtemps des vibrions cholenques dans leurs selles, prćsentaient en meme temps des rćactions d^gglutination positives. Par contrę, ces tests ćtaient negatifs chez les convalescents dont les selles ne contenaient plus V. cholerae.
En 1915, Greig publia les rćsultats de Pexamen de 363 serums provenant surtout de choleriąues malades et convalescents, et pour une minorite d’individus chez lesąuels on avait trouve V. cholerae dans les selles. Pour pratiquer les epreuves d’agglutination, il mćlangeait en egale ąuantite dans des tubes capillaires des dilutions de ces serums et des suspensions de vibrions choleriąues en eau salee a0,85 %; il lisait les resultats apres deux heures d^ncubation a 37° C II put ćtablir, par des ćpreuves comparatives, que les resultats des tests d’agglutination ćtaient identiąues, sans rapport avec les souches utilisćes, que ce soient les souches choleriąues standard ou les souches homologues isolees chez les convale$cents en ąuestion.
L^ensemble des rćsultats de la vaste etude de Greig peut se resumer comme suit:
Resultat des tests d'ugghHnvthn
Ncmbre de sćrums
Origine des sćrums ćprouvćs
64 Absence dłagglutinines chez la moitie environ de ces sujets, meme lorsąuhls ont survecu 4 a 12 jours. Dans 23 cas positifs, les agglutinines sont apparues relativemcnt tard et prcsąue toujotirs a des titres inferieurs k 1 /40.
Cas de cholera mortels