164
qui est du vers grec etudie, M. Scripture aboutit a cette conclu-sion que la dissociation peut surgir accidentellement quand on parle une langue etrangere et il est bien probable qu?une petite incertitude quant a la faęon de parler peut devenir la cause d’un tel phenomene. Mais cette explication ne presente aucune yaleur pour mon cas7 car tous mes sujets d’experience sont d’origine po-lonaise. Les phenomenes de la dissociation des facteurs d’energie dans la consonnes polonaises ne peuvent7 egalement, etre attri-bues aux petits inconvenients propres aux enregistrements a l’aide d’un appareil enregistreur: les cas sont trop nombreux et presque tous apparaissent dans les memes conditions. A sayoir, ils peu-vent etre diyises en deux groupes: a) quand la consonne initiale est plus longue que la consonne accentuee mais en reyanche plus faible7 ou reciproquement; b) quand une consonne longue par sa position rythmique nJest pas prolongee, elle apparait le plus sou-vent courte mais forte. Ces faits menent a la conclusion que la langue polonaise etant une langue a accent modere n’exige point et peut-etre meme ne permet pas dans la prononciation calme7 qu’on mette en jeu tous les facteurs d’energie a la fois7 ce qui etabli-rait des differences trop sensibles entre des syllabes accentuees et des syllabes non accentuees. Selon cette explication il est peu probable qu?on puisse rencontrer des cas de semblable dissociation en anglais ou en allemand; mais il serait fort interessant qu?on put les trouver dans les langues a accent plus faible que Taccent polonais. Peut-etre meme y sont ils plus frequents qu’en polonais P 3. Je nJai plus qułun fait a signaler. Quand je me suis pro-posee Tetude des consonnes finales des groupes accentues places a Tinterieur de la phrase et toujours avant un groupe commen-cant par une yoyelle7 cela pour eyiter la formation des groupes consonantiques7 — j’ai decouvert de petites pauses de quelques centiemes de seconde qui separaient la consonne finale d?un groupe de la yoyelle appartenant au groupe suiyant. Comme jJetais per-suadee dJavance que dans une proposition peu longue et enfermee dans un seul mouyement expiratoire les mots sJencłiainent sans intervalles7 jłai commence par juger que les petites pauses sont la preuve d’une prononciation un peu artificielle. J’ai fait, alors. un autre enregistrement en exigeant que mon sujet d’experience parlat assez vite, ce qui est un sur moyen dJempecher quelqu7un de parler dJune faęon etudiee. Les petites pauses, neanmoins, sur-