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nothombienne typique a une beautó presąue sumaturelle: les filles sont compatóes aux fóes et aux muses (Ethel de YAttentat), aux anges ou aux elfes (Lćopoldine, la jeune cousine assassinće par le jeune Tach, de YHygiene de l’assassiń) qui sont considćrćs comme les etres plutót asexućs. L’asexualitó est donc un attribut aussi bien de la laideur que de la beautó, s’associant aux deux póles extremes de Pćventail esthćtique.

2.2 Les laiderons

« eu un choc quandj ’ai decouvert combien vous eliez laide. »

Pour obtenir une classification complete, nous ajoutons un type de laiderons feminins, type trós signifiant. Comme Nothomb avait toujours des probtómes avec 1’acceptation de son physique, du moins les entretiens le dćvoilent, ce type est probablement la projection la plus proche de 1’auteur. Ces femmes compensent le manque de la beautó visible par la force d’esprit: elles sont intelligentes au-dessus de la moyenne, indćpendantes et ćloquentes. Elles sortent vainqueurs des collisions verbales avec les hommes parce qu’elles sont proches de leur modę de raisonnement et de leur pensće : nous pouvons dire qu’elles ont gćnćralement le caractóre rationnel masculin.

Un personnage modele est Nina de YHygiene de l’assassin : elle est sarcastique et capable de triompher de Prótextat Tach. Elle dćvoile son crime de 1’enfance, elle 1’humilie, elle le fait 1’aimer et elle le tue. C’est aussi le cas d Antólie (!) de Peplum qui enfin persuade le « magnifique » Celsius de la

relacher.

« Je ne m 'identifie pas a Blanche. Blanche c est moi. Cette histoire est la mienne. »¹

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Nothomb, A.: Póplum. Paris, Albin Michel 1996, p. 169 Amelie Nothomb: « J"ecris plus de trois livres par an, mais je n 'en publie qu 'un. » Entretien conduit par Emilie Godineau pour Le Journal des Femmes, septembre 2003 (http://www.lintemaute.com/femmes/itvw/0309nothomb.shtml)