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292 SAINTE-ANNB DAURAY

que l.a fontaine, fonctionne une autre pompę, que les ohapelains ont placće 16, de leurpropre initiative, pour 1’utilitć des maisons voisines.

• •

La police est assurće par un garde-champótre et une brigade de gendarmerie.

Au dćbut du Gouvernement de Juillet, pour rćpri-mer toute tentative d’insurrection dans une rćgion tr£s ouvertement hostile au nouveau rćgime, on avait ćtabli des casernes de gendarmerie dans les centres les plusimportants: et Sainte-Anne eut la sienne comme Plumergat et Mćriadec. Mais on s’est rendu compte que sa prćsence n'ćtait utile que les jours de grandes affluences. Dans ses dernifcres annćes, elle a occupć un immeuble situć sur la route de Vannes, en face du Boterf (1).

leuse, on obtint du Conseil municipal et de la Prćfecture. 1’autori-sation d’etablir cette pompę en dehorsde 1'esplanadc.

Les habitants eux-ra£mes signćrent un acte de renonciation k leur droit: « Les soussignćs s'engagcnt A ne plus puiser de l'eau k la fontaine miraculeuse, du jour oń une pompę aura ćtć ćtablie sur le puits dclancien hótel du Lion tfOr o <25 aotkt 1896). Suivent 26 signatures.

(1) Prćcćdemraent les gendarmcs ont occupć Ie premier ćtage d'une auberge, non loin de rabreuvolr, puis une maison isolće dans la rue des Ormeaui.

Les rclations entre les diffćrentes localitćs ćtant devenucs plus fadles et tris rapides, 1'autorit* militairc envisagea la suppres-sion de la brigade de gendarmerie; et dans un rapport au Conseil genćral, Ie commandaot dc la rćglon faisait connaltre que « si la brigade k chcral d Auray 4tait renforcie de deux gendarmes pied prorenant de celle de Sainte-Anne supprimie, la surveillance pourrait łtre facilement assurće par cette brigade ».

Ce qui a predpitó la dicision, c'est un incident relatif k la rente du Pelit-Sćminairc. Ouand < 1'Immobilićre Morbibannaise »acquit ce domaine, le Conseil gćnćral rćscrva la maison qui longe l’an-cienne rue des Ormeaux avec une partie du jardin polager, comme rćsidence ćrentuelle de la gendarmerie. Or, !orsque la comraission d'expcrts vint examincr 1'ćtat de 1'immeuble, elle constata que les rćparations k faire en vue d’y loger plusieurs familles, entralne-ralent des dćpenses excessires. Et d*s lors on se resigna k vendre

La gendarmerie avait dans ses attributions la sur-veillance de tout le pays d alentour. Quant k celle du village, elle ćtait, jusqu’ó la fermeture du Petit-Semi-naire confiće k un garde-champćtre.

De mómc que lescarmes avait sollicitć lautorisation darmer autrefois des archers pour maintenir 1’ordre pendant les fdtes, de rndme leurs successeurs ont aussi compris, depuis 1870, par suitę de 1’importance gran-dissante du village, la ndcessitd d’avoir un agent k eux pour gnrder les terrains de leur propridtd (1).

Pour que ce gardę ftit au service du maire comme au service du clergd, il suffisait, comme le suggdra le prdfet lui-mdme en 1873, de fairc de lui un fonction-noire assermentd, « ayant droit de reehercher et de contróler les contraventions de police municipale »... « Le moyen dassurer une bonne police dans ce vil-lage, dcrivait-il nu maire, est tout trouvć sans qu’il en coóte rien k la commune. Vcuillez vous entendre avec M. le chapelain pour madresser une proposition, avec un certificat de bonnes vie et mceurs » (2).

Cet arrangement, qui avait L'avantage d’dviter des conflits entre deux agents dadministrations diflfćrentes verbalisant dans la móme localite, — fut adoptć, et il sest maintenu jusqu‘ń la fermeture du Petit Seminaire en 1907.

Dans une agglomćration od les patentes comrner-

encorc cette rćserve h « I I mmobilićre Morbihannaise *, et * donncr suitę au projet de suppression de la gendarmerie.

Daulre part cette nouvel!c transaction a permis h lauloritć ecclćstastique de faire une maison de retraite pour les prćtres infirmcs, d’un immeuble dont on avait voulu faire une caserne dans Cenceinte mćme du PetiUSćminaire.

(1)    Ouand il y a de grandes foules. ilslui adjoignent desbommcs de bónne volonte en leur donnant un brassard de coinmissaire.

(2)    Archivcs dćpartemenlalet: Commune de Płuneret.

Dćs 1817. dans le contral passć entre le Supćrieur du Pćlerinagc et le placier, nous voyons celui-ci investi du drojt de police dans le Tillagc, et particulitrement sur les mendiants. II eseręait ainsi les fonctions de gardę sans en avoir le nom.



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