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chemins łe rcliant k tous les centres importants de la region : k Vannes et k Auray, k Plouay et k Baud par Pluvigner, k Hennebont par Brech, k Josselin et k Rohaa par Locminć, k Grandchamp par Plumergat, k
Elven par Mćriadec, k Locoal-Mendon par la Char-treuse (1).
(1) Cette convergence des routes ćvoque un vers d'un po«He normand k propos de la Brctagne:
Tou* le* chemin* chez vout conduisent k tamte Ance.
Vołd le rAseau des routes actuelles qui passent par Sainte-Anne :
*) Chemin de grandę communication, n* 17, d'.łuny i U Chtic passant par LocminA: en 1839, il y avait 1600 mAtres dc faits (Archives dApart.. situations statistiques); le dernier tronęon. en face du bourg de Plumergat, a AtA achcv* en 1861.
b) Chemin de grandę communication (n* 19) de Venntt k Brech: en 1839, il ezistait dejA un tronęon de 2500 mAtres ; le tronęon de Sainte-Anne k Brech a AtA construit vers 1875.
c) Chemin d'intArAt commun (n* 2) de Plouty k Seinte-Anne: com-mencA avant 1860; en 1881, on trayaillait au tronęon de Pluvigner k Lanen-dourel; la section qul pAnAtre directement dans le villagc, k partir de Lan en-dourel, a AtA faite en 1872,
d) Chemin d'int*rAt commun (n® 20) de Stinte-Anne a Locotl-Men-don, part du monument du comte de Chambord, et s‘embranclie, k la Chartreuse, sur la route de Pluvigner>Auray,
On remarquera que deux de ces routes au moins ont At* faites
Ladministration des Ponts-et-Chaussdes, en orien-tant ainsi ses grands chemins, n’avait d’autre but que de faciliter les Communications. Or Ies routes qu’elle a tracees uniquement dans 1'intdrćt des voyageurs, auront eu en rdalitd pour effct de transformer la configuration du village et jusqu'& la physionomie de ses fdtes.
Mais de toutes ces voies celle qui a ddtermind les changements les plus profonds, c’est assurdment le tronęon qui vient cTAuray et de la gare.
Au lieu de continuer k suivre le chemin fdodal, elle sen ddtournc, k la hauteur de Kerdrdlio, pour aboutir directement k la fo.ntaine et k la chapelle.
De 1& des consdquences jnattendues, et de plus d’une sorte.
Le village en a dtd radicalement bouleversd.
Les carmes avaient pris soin d‘dcarter du sanctuaire tout ce qui dtait de naturę k troubler le recueillement de la pidtd. — II y avait bien k 1’ouest, derrićre 1'abreu-voir des chevaux, quclques maisons, particulidrement de mardchaux-ferrants; mais le bruit des forges dtait attdnud par la distance et par le bois de chAtaigniers qui les ddrobait aux regards. 11 y avait aussi, aux approches de la Chapelle, une rue commeręante: la rue des Merciers ; mais la bonne tenue de ces maisons dtait contrólde par les religieux, qui en dtaient les proprietaires; on n’y vendait gudre que des objets de pidtd; et le trafie s’arrdtait k la scala sancta, en dehors du parvis (1).
particuhćremont pour rattacher des localitćs ćloignćes do Sainte* Anno, comme l indiąue Ieur designation adrainistrntive.
(1) Participation du Ptlerinagc a Ctnlrelien dtt roultt. — Les carmes contribualent non-seulement k 1’entretien de leurs arenues, mais mćme k la rćfcctłon des routes qui aboutissaieht au villagc; et cette contribution volontaire a continuć d‘ćtre faitc avec les offrandes de la chapelle, jusqu'au jour ou les routes ont ćtć dassdes.
C'est ainsi qu'en .1790 une somme de 247 fr. fut consacrde k la rćparatlon du chemin d‘Auray k Sainte-Annc.
Le 23 dicembre 1803, le prtfet du Morbihan dder^te qu’il sera