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amelioration des institutions en vue dc faciliter le dćveloppenient eeonomique. Mais, nialgre son importance, lo systeme dc teuure n’est que l un des uonibreux facteurs qui conditiomicnt le developpement d un pays. Menie si eiles re-vetont tnie ampleur considćrabie, los rćformes du rćgime foncier peuvent n’avoir qu*1111 resultat liniitć si ellcs ue se rattaclient pas A dautres inesures prises dans des d o mai n es connexcs et a un progranime coniplementaire de dćveloppe-ment econoniique gćnćral. Cependant, si lon entreprend le dćveloppenient ćconomique d un pays sans tenir suffisaiiiineiit conipte des condi-tions creees par le reginie foncier. de inauvaises coiiditious de teuure ne freineront pas sculement l essor ćcononiiquc generał, mais elles pourront menie rćduire a nćant les resultats deja atteints.

CREDIT AGRICOLE

Des progres sensibies out etc accomplis depuis la fin de la guerre dans le domaine du crćdit agri-eole. Lagriculture est un secteur qui, dans les regions ćvoluecs du nionde¹, absorbe de pius en plus de capitaux A mesure que la population ru-rale dimiuue, la niain-d'ct-uvrc doit en ełfet etre remplacee par des machines et les progres de la technologie agricole font quc les snnples ba-timeuts d^utrefois doivent laisser la place a dc nouvelles constructions complexes pour 1’eniina-gasinage et le traiteinent des produits. C’est aussi au progres techniquc qu^?est du laccrois-seinent des mises de fonds pour 1’achat de se-inences amćliorees, de plus fortes quantites d^fengrais cliimiques, d’aliments du belail pre-pares, etc. Enfin, 1’ćiectriftcation des zones ru-rales et la popularite croissantc des appareils mćnagers mćcaniquet., de nieme que Taspiration generale A de meilleures couditions de vie, sont autant d’<51ements qui ont pour effet d’accroitrc la demande dc capitaux dans les rćgions ćvo-luees ².

Dans les regions peu dćveloppees egalement. le pasaage progressif d une eeonomie dc subsis-et la diffusion de teclmiąues agricoles amćliorćes ont pour eftet d accroitre ies besoins en capitaux des agrieulteurs. En outre. le relevement des niveaux de vie fait naitre nue pius forte de-niande de capitaux_; menie si ee plienoinenc est beaucouj) nioins sensiblc dans ces rćgions. L'ćvo-lutiou poiitique des anciens territoires non auto-nomes, la reforine des structures agraires et la planificatioii econoniique en agriculture ont, elles aussi, fortenient accru la demande de fonds d'iiivestissenients dans ie secteur agricole.

Dans les pays ćvolućs eoinine dans les pays peu developpes, ies agricuiteurs se sont, pour la pl u part, trouves dans 1'impossibilitć de faire face a ces exigeuces nouvelies avec leurs propres ressources financiercs. Ayant besoin de plus de eapitaux, ils ont donc eu besoin de plus de credit. Si les interesses ont contiuuć A rcclier-chcr du crćdit aupres dc parents. de coninier-ęants et de preteurs professiouncls. de leur cótć les autorites se sont beaucoup plus prćoccupees depuis la guerre de crćer ou de dćvelopper les institutions de crćdit agricole, d^?augmentcr leurs disponibilitćs et d’ainćliorer les couditions d oc-troi des prets. Ce uiouvenicnt s^?cst ćtendu, a des degres variables. a tous les types d’insti-tutions qui eonstituent des sources de credit agricole.

Sources du credit agricole

Les parliculiers

C^?est souvent a des particuliers : parents. coni-nieręants, preteurs, que les pa\^rsans et les pe-cheurs s’adressent pour obtenir des prets ; en fait, cette formę de credit est de loiu la plus rć-pandue dans les paj^s peu dćveioppćs. On pos-sede tres peu de renseignements valables sur fainpieur de ce credit et sur les conditions dans lesquelles ii est octroyć. Hien que Ton reconuaisse la nćcessite de disposer d une documentation pius satisfaisante, des progrćs n’ont ete accomplis A cet egard que dans deux pays, les Etats-Unis et rinde.

Menie dans un pays comnie les Etats-Unis, les particuliers eonstituent unc source de crćdit tres importante. Au l^er janvier 1956, la dette agricole (non compris les prets consentis par la CommodUy Credit Corporation) atteignait un total de 16 900 millions de dollars, dont 7 100 millions, soit 41 pour cent. etaient representes par des eniprunts contractćs a d’autres sources que des etabiissenients financiers, publics ou prires. La lnoitie environ de ces prets consentis

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Les expressions rćgions « evolućes >* ou « peu de-vcloppees» indiqueiit le degrć d’avancemcnt eco-nomique et non pas nćcessairement la mesure dans laquelle s’est dćvelopj)ć le crćdit agricole. Par rćgions «evolućes » on entend l’Amćrique du Xord, rOceanie et 1’Europe oecidentale.

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Aux Etats-Unis, la valeur tot-alc des biens meu-bles du secteur agricole est passće de 27 100 mil-lions de dollars en 1946 a 47 200 millions en 1956. Durant la meme pćriodc. la dette sur les biens men-bies est passće de 3 200 millions a 9 800 millions de dollars (Dćpartement de 1’agriculture des Etats-Unis, The Balance Shcct of Agricullure 1955 et 1956, Agriculturc Information Bulletins, X^os 146 et 163).