Les principalcs teudauces cnracterisant la situation de Fagiiciilfriue et de l alimenta-tion depuis quelques annees out persiste en 1956/57. Le rytlune daccroissement de la pro-duction agricole niondiale a contiuue de de-passer d’un pen plus de l pour cent celni de Paccroissement demographique ot Ton preroit ponr 1957/58 une auginentation globale du menie ordre, nialgre une legere lód u et i on pos-sible de la production nord-aiu&icaiue. Les prix ont eontinue d’evoluer au detriment des ugri-unlteurs. Sur les marches mondianx. le pouvoir d acliat reel des exportateurs agrieoles nc s’cst donc pas aiućliore, bien que le volume des ćchanges de produits agrieoles ait encore une fois fortement angniente. Sur les mar eh es in-terieurs. la hansse des prix payes aux produe-teurs, due parfois a un relevement des prix dc sontien, a ćte plus faible que celle des prix payes par eux. et ccci dans la plnpart des pays pour lesąuels on possede des donuees. Les re-venns agrieoles ont donc diminuć encore une fois dans plusieurs pays : dans qnelques autres. cependant, la production s est dćveloppee suf-ftsaninient pour coinpenser Feffet de l eyolntion des prix. »Sons rinfluence dc uouvelles pressions inflationnistes, de la hansse des prix agrieoles a la production et parfois dc la diuiinution des * snbventions aux cousonimateiirs. les prix de detail alimeutaires ont montó dans presqne tous les pays. La consonimation parait, en generał, avoir snivi le mouvement de la production et ii senible nieme que, dans les pays en pleine expansion ócouomique. elle ait augmente encore plus vite. dc sorte que beauconp d entre eux ont dn importer davantage. Les stocks cxcćdentaires n ont pas marqnó de nouvelles augmentations dans le cas de la plnpart des produits et ils ont menie connnencó a dimimier pour eertains. la principale exception etant les cerćales secondaires dont los stocks se sont fortement accrus une fois dc plus.
II s’est manifestó. au cours dc rannće. nne certaine tendance a reditire les programmes dc dóceloppement agricole et. parfois. a aban-donner les projets, soit parce que les recettes de rexportation avaient baissć. soit parce qu'unc expansion óconomique rapide avait en-gendre des pressions inflationnistes. Les Etats-Unis poursuivent leurs efforts ponr aj lister plus etroitement la production agricole a la demaude et ils les intensifieront peut-etre en niodiliant encore quelquc peu leni* politique dc souticn des prix. Un fait nouveau qui pent avoir d ini-portautes consćquences est- la siguature de l accord iustituant- tui marche connnun en Europę occidentalc ; cct accord est maiiiteiiant en instance de ratificat-ion et uu moiivcment se dessine en faveur de la crćation de zones coni-merciales analogues dans d!autres regious dn monde.
Autre caracteristique iiuportante dc I ćyo-lution de la production agricole au conrs des dernieres annees, le rythine daccroissement cnregistre dans toutes les rógions moins de-veloppees a etc superienr a la moyenne niondiale. tandis que dans les regions plus dóvcloppóes. la production tendait a auguienter plus lente-nient. Tontefois, la difTerence est compcnsee dans une certaine mesure par l accroissenient deniograpliique plus rapide des pays moins dereloppćs. E11 Amćrique latiue et en Extreine-Orient. Ia production qui. au cours de la guerre avait augmente moins vite que la populatiou. n’a pas encore comble son retard et la production par habitant reste donc plus faible quavant la gnen-e. U en est resultć non pas une baisse du niveau de la consonimation — qui parait avoir. en fait, monte. tout au moins dans l en-semble dc rAmerique latiue — mais une con-traction des exportations de produits alimcn-taires et uu accroissenient des importations de
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