36 ETUDE SUR I.E DIALECTE REUUERE DES ZAIAN ET A1T SGOUGOU
y
laukst, ceinture, avec un ii suffisammcnt accentue avant le k, et un autre a peine perceptible apres cette meme lettre. lirrnrrt, coude. avec un " tres faible apres ler. arrggvu(uj, laniere, et «(.k’gg‘'''al, parent par alliance, avec un u fugitif a la deuxieme syllabe.
37. - llItltiEUŁYTK l*IIOYI I I«M | S
Parmi les changements phonetiąues, les uns sont dus a l’evo-lution propre des phonemes; d’uutres au contraire ont pour cause 1'influence reciproąue des phonemes les uns sur les autres. Quelques-uns enfin se produisenl en marge de toute loi phone* tique, sous 1’influence de 1’analogie materielle, a laquelle on doit attribuer par exemple la chute, sporadique chez les Zaian, regu-liere chez les Alt Amar, du ide <unrzzinn pour obtenir tmiezząn,
V v
par analogie avec ahrbćąn. nbrrrkąn, aketirąn. C’est eneore par analogie avec Uik, cn toi (pour diyk), :ik, de toi (pour ziyk) que l'on a agik — avec toi, pour (igiilk.
Le defaut d’audition est aussi la cause des changements, comme saliggan, du franęais « Senegal » que les Zaian ont mai connu par 1'intermediaire des Arabes.
38. — EVOLUTION DES PHONEMES
Nous etudierons d‘abord l’evolution des voyelles, puis celle des consonnes.
Evolution des voyelles.
39. — I) Timbre. Variation du timbre.
Dans le dialecte zaian, toule voyelle placee pres d’une consonne forte s’ouvre.
f° a devient tres ouverte, se rapprochant de o :
y
la z, faim; tiskikm, chatouillement; iizrlmaz, les deux cótes de la luette.
2° e se rapproche franchement de o : a) dans divers mots :
zem, żeni, sucer ,amez, amcz, prendre; asfeil, tison.