U LA CATHtORALC
. . Dis-moi qui tu lis
Et je te dirai qui tu et...
Llrc„. me direz-vous. Mais nous n'avons pas le tempa !
A uno ćpoque ou la vie matćrlollo est de plus en plus dilTicilc, ou la vio professionnelle, sociale, nous accapare de tous cdtćs, la lecturo dovienl un luxc dc pcraonnos rlches et oisives. Car les llvros coOtcnt terrlblcmcnt eher. Kt, & tort ou h raison, la p&turc intellectuollo nu (lgure pas dana les llstes du minimum vitnl.
Do tout cela, 6tos-vous bien cortains ?
Avez-vous fait le compte do tous les momenls qui se percfent, qui s'6vaporent sana proilt pour peraonno au long de nos journóes ? Dólente nćcessaire, bien entcndu, mais aussi, tellemenl souvent, gaspillage I En organisant, amćnageanl nos activłlćs, ne pourrions-nous, de temps h nutrc, sauvor unc heure ou deux pour les consacrer b la lecturo ?
Surtout, il faul nous mcttre dans 1'esprit quo lirę, avec mcsure et dlsccrnemcnt, est aussi normal, aussi utile, aussi vltal mfime que de se livrcr b une de ces aetivitda dites « rentables * dans notre vocabulairc moderno de calculateurs.
Je connais telle porsonno cullivdo, mfcre de familie nombreuse et chargóe d'occupations, qui hćslte b donner parfols quelques licures b la leclure, comme si ello so sentait fautivc, coupablc d'ógolsme ou do dilcttantismc.
Kon, mille fois non: s'enrichir pour donner cnsuite n'eat nullcment ćgolsme et ropliement dans un plaisir personnel.
Encoro faut-il choisir sos maltres...
A une dpoque ou les «doriveurs» que l’on n'oserait certos appoler < ćcrkains» se mulliplient b une cadence affolantc, ricn no s'impose plus qu'une sślection s6vfcro.
Chacun a le droit davolr ses prdfdrcnces : roman, voyage, histoire, ossai, poćsio... ofTrcnt une gammo ćtendue qui peut satisfaire les gotits les plus óclectlques.
Un libraire inlelligent et qui vous connatt sera b m£me do slgnaler & chacun co qui peut Tinldrosscr. Mais le prix des llvres fait aouvont
hósiter.
Pourquoi alors no paS s'adresscr 6 uno hlblioth6quo ?
II en est d'oxcollentes, de modcrnes, aux vues larges, qui mettent rdellement le llvre fc la portóo do toules les bourses.
Et quąnd un auteur nous aura enthousiasmćs, apportd quelque inćpui-sablo richesse, alors, sans craintc d'orreur, achetons ce llvre, cet aml do tous les jours dont nous pouvons dire avec le pofctc :
t Une chose bellc est une joie pour toujours.~ »
Cette «chose bello *, qul oscra prćtcndro qu’ello n‘oxiste plus dans notre littdralure ? 'A. Durand.
Pages d’Histoire Locale '
Hcliquaire dc uranii ou hćros et saints,
Kvćques cl fidtles . . , •
• , reposent dans la Pair.
Sanctuairc bitni A la' Vxerge dćdie . pour abriter illostic . •
par le preux chcealier Cainarl en grdces dc sa Victoirc.
IN MKMORIAM
Malgró la ndcessitd de cotte rcslauration, beaucoup regrettcronl I'am-blanco mystćricuso de ce sanctuairc iutime. Un Pfcrc ftćnedictin, venu de 1’Abbaye do Hautecombc, ino disail combicn co cadrc comenail bien a la prifcre canoniale. II en ćtait (ellciuenl charnid que sapa s’arrćter a 1'Atat lamcntablo des peintures inuralos, ses sontiments rejoignaienl coux des derniferes gćnćration* donl 1’Aino 8'ópanchail devanl ce taber-nacle, accostó do deux proccssions do nos Salnls dc Bretagne, oii róside le dlyln Fils do la M6re toute bonno qul nous apporto protectlon, jole ol consolallon.
Elle esl bien Notre Damo dc la Victolro pour sos enfants ballottós par los oragos sur 1‘ocóan du mondo, tout commo ollo le fOł, on 1028, pour Alaln Ca i nart, le noblo ot vaillant guorrior, fondateur do celto chapelle.
Lc rcmplacomont du carrclagc, par un dallage en pierro du pays, a permis do pratiquer des fouillcs trós int<?rossunlcs, aur lesquelles nous aurons h rovenir. Contentons-nous aujourd'hui de reprodulro les inscriptions qui ornaient ses noblcs murailles. I^os amls et fervents do notre chdro et vónórabIo Cathćdralo aiinoront a les connaltre..
Voicl d'abord une dc cellcs qui so trouvaient du cbl6 de rKvangile. Avant 1793, on la llsałt au-dessous do la statuo du Roi 'Gradlon, enlre nos deus toura :
Quc ’an quatre cents cinq sclon les trais chroniques Comme au Papę donna 1'empcrcur Constantin , Sa terre, aussi livra cest’ A St Corentin Grallon Boy chrcstien des Bretons Armoiu/ucs,
Hcndit son dme A Dieu, cent et neuf ans ainęois . (Jue Clovis premier roy chrcstien des Franęois ;
Cy estait son jwlais et triomphant dcmcure :
Mais roy ant qu'en ce monde n'est si bon qui nc me wre,
Pour tlemel mfimoire sa statuę a cheral F&t cy-dcssus assyse au haut dc ce portal, .
Sculpłe (sic) cn pierre bizę, neufre et dure,