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lupture totale avec son travail. Lcs avoca!s font partie dc la juftice. mćme quand ils sonl cri(iqurs. Cest comme cela. Et notre rcłation avec lcs avoca:s. e’euit ct c'cst — c’esi drólc, et puis merde. jc n'ai vraimei.t pas envjc d*en parł er plus concretc-mer.:. parce quc c‘cst tchement fahgar.t, apres tanr d’annćes. c’cst loujours la mćme chc-se — parce que ccs types or.t la plu-part du temps icurs interets. des ir.tćre;$ prńćs obscurs et unc pcur q*u’ili rattanahscr.i •poiitiquemem. La plupart chcrchent a av'cugler Ics prisonniers, donc il y a tout le temps des cnnuis.

L AVOO\7 TćMMiNu. — Lnc quextion conccrcant Pinfo. l.c ternom de laccusation Muller pręt en d quc l*in?o scrvait a pour-suivre des bats critniaels, a Pinterieur ct a Pcxtćricur, mais sur-tout a Pestertcur des prisoas. Est-ce quc tu pcux parlcr un peu dc la foaetion de Pinio. dcuxie mement pcux-tu prcciser si c'ćtait unc obłigation dc participcr a Pinfo eu ircisićmement. est-ce quc par Pintermediairc de Pinfo ur.e prcssion qae!conquc etat: exercee par des prisonciers sur d’autres prisonniers ?

— L*info ćtait tout le comrairc dc ccła. Cetait la seule pos-sibilite — c*cst a insi que nous l'avons deterażnec et conęae — d‘ia:eraetion soetalc entre les prisonniers isoles. Et meme si c‘etait scuietnent un emu. scaleniem des lettres ct du papier-. Mais c'etait Puoiquc possibilitć de dtscussiocs po!itiques. d’ic-fermations politiąues ci narurellement d’oncntation. El!e n’ava:t ricn d'unc structure nicrarcbiquc ou dc quelquc chosc de ce gertre. Cc que Muller dit a propos de \'Info I — je ne me souviens ptus des ternies exac:s — qu’il y aurait eu la pfusieurs categcrics. que Pon pouvait avancer d*une categoric a Pautrc, donc une sortc de systenie cmieriste iPasancement — c’est ab-surde.

L7r.fo 1 — d!c concernait tous ccux qui ćtaient organżses dar.s la R.A.F. Et ccci etait simplement foncuonnel.

L'Irifo2 — n’a prat:quement pas existć, eile dcvait ćtre faite. mais cn faic, eUe n’a jamais ex;stć. Et YInfo 2. qui n’a jamais etc faite. a etc faite finalcmcnt comme info pour b grćve’dc la faim, et tous !cs prisonniers qui faisaiem la grcve y partici-paient. Jc nc vois absdument pas dans cela dc hierarchie, pas dc categorics. il y aveit tout simplcmen: deux sroupes diffć-rents. Le premier comprcnd lcs prisonruers dc b R$.F., le deuxićmc compread cn partie d'autres prisonniers comme ceux du 2 juin, de groupes de guerilla urbaine de Hambourg ct dc Munich. Dcnc tous ccua qut partkipaient A la greve de b faim ct cela faisait un grand nombrc. Ił ćtait impo»siblc d*igncrcr cela. Cćtait deux nivcaux differents ćz discussion. dc rcłation dans ks groupes. Igncrer ceł rigruflerait sculcmcat 1‘umon pour runion, cl n’au:aii auci.:.. tiop rć.rilc.

fct 1 Info 3 cela n'a ńeu a \oir a». ._ut avcc la hierarchie, YInfo 3 diffusait dc 1'tnforaution. c*est*a-dirc des articlcs dc joumaus, des anaiyscs, des articlcs d'ecor.cmie połiuque, ctc., dor.c du matćncl d'InioimaLon ćlćmentaire. cc que chacun qui voulait I'avoir a rc*;u cn prison, pour travaiilcr..

Dire que YInfo 3 ćtait cn semme le niveau infćrieur est unc

imfcćcil^tć. Eik reprćsentait une ccrtaine formę d’infonr.ation

poiittquc — comme jc I’ai dćji d:t — ia presse, des eomptes

rendus dc presse, des comptes rendu* de Petranger. donc tout

ce dont cr a besoiu pour avoir une vuc d*ensemble ; ci ausii

des analyses «;concmjqucs essentiełles qus nous avions faiie>. Voiia cn quoi consistait YInfo 3. A ce propos, comment as tu di* ccia ?

/Wocat TEMMING. — S‘il y avait cbligution d’y partidp^...

— Ah. oui. Lc sens dc Pinfo — sa fonctica telle que nous Pavions detcrmince etaii un tnoyen ccntrc Ptsolcment. Nous avons dit : chaque phrasc qu’un prisoncier ćcrit dans YInfo est comrac un acte, chaąuc phrase est une actioa. Et c’eu*it ainsi pour les prisonniers. Nous n'avions nen, aucune possibilitć. dc fairc quc!que chosc dans Pisokrr.cn;, sioon jusiemeat utiliser cc meyen dc communication. ct ce fut -.raiment — prut-on dire — un proccssus radica! de collectisisation paur colt qui ne con-naissaient pas cela auparavant, car par Pinfo. chacun saean ćvi-ćemment tout ce quc Pautre ecrivait. Cetait tout a fnit !e con-traire de la hierarchie ou d’une structurc dc ęt genre. Chacun a ccrit ses ref!cxions, cc qui ćtait pour lui un probleme, les points ou seul il o*avan^ait plus, tout cn essayant dc donner une esti-mation politiyue, en essayant de ccmprendre la situation ct ses conditions afin dc pouvoir lutter contrę Pisclemcnt, ccntrc la dcstruction du g^oupe dans Pisolement. Dans ccttc mesure, bien sur, il y avait naturellenteni un conrrftlc de chacun sur chacun. Mais cela est bon, ce r.’esi pas mausais. Cc n’cst pas ur.e domi-naticn, mais sa negauon mćmc. cktait la lenta tive de garder en tauic unc structurc qu: est autre. une structurc qui es? la ncg3-tśon mćmc du fasetsme — et ce contrę la machinę qui veut nous rendre cela lmpossiols. L*info dcnc, c’ćtait tout timplcmeni un inoyen, pour nous de coutinuer cncore i comba1 tre, mćmc 3 cc



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