40
etre aussi devant e conservaient eucore un certain degre de pala-talisation; elles ne devenaient dures que successivement, en com-menęant par les labiales, les alveolaires, r, et les autres ensuite. On compare tout naturełlement cet etat-la a rarticulation archaisante actuelle ruthene de la region de Lublin que Tauteur connait p. ex. d’apres le dialecte du yillage Siedliska pres de Zamość; les consonnes devant *i *e y sont demi palatales, comme haussees seulement au niveau de ces voyelles, ainsi nus'Hfi, du fWe,
xud*Hfi etc.; elles sont completement palatales devant u<e long. devant e < ć et devant a, ainsi nus, pryvus) sino, zat etc.
Parrni d’autres faits phonetiques sont dignes d’observation: 1) la confusion complete chez certains scribes des signes y et k au lieu de u non accentuó apres la voyelle, p. ex. a b^hksioyh, to ryhiihan ou bien au lieu de « a Finitiale devant une consonne, ainsi yjęftTH, oyiohohm etc.; 2) des exemples sporadiques de Farti-culation rehaussee des sons e o, non accentues, dans la direction de i u, ainsi mohto ci|iH; MyłucTupi. 3) de rares exemples de e au lieu de a apres les palatales, dans les textes dunord, ainsi cyctkh, et dans les textes du sud, des exemples de t, ainsi somuki, ,kot*yh etc. Q.uant aux consonnes, il est interessant de noter que la de-sonorisation a Tinterieur du mot n’appara!t que dans quelques exemples du nord, ainsi cyrtkh, ckstkh, inconnus dans les chartes du midi. L’absence de Fassimilation dans les groupes zs} ds, p. ex. aaackhh, RCii^kCKHii, moackhh, bien que d’autres assimilations soient frequentes, p. ex. po^CTBa, iiito, atu, k,\€9 tao etc., prouve
aussi le maintien de la sonorite des consonnes. La mouillure des consonnes est ordinairement conservee devant les voyellesy tandis que, devant les consonnes, et principalement devant n, les labiales se sont durcies les premieres, beaucoup moins les alve-olaires et v. Les fróquentes hesitations dans Fortłiographe du grupę iii.N a cóte de mi, sporadiquement meme AM, prouveraient de l’existence d’une articulation de ce qu’on appelle l moyen. A la finale les consonnes labiales se sont depalatalisees, comme on le voit d’apres la graphie la plus frequante avec i>, ainsi aoaor* (= en bas), liipw tomi kcłhl etc. sporadiquement sont devenues dures aussi les alveolaires.
Le chapitre III traite des faits de flexion. La flexion des sub-stantifs est presentee en detail; pour les pronoms, les adjectifs, noms de nombre et les verbes — seulement quelques problemes,