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pere accrochait ses nombreux pardessus, et la grandę etagere sur laquelle etaient ranges — je m’en souviens encore — quelques vieux sacs de voyage et un chapeau de toile pour les pays chauds. Le roux brillantine ouvrit Tun des bat-tants de la porte du vestibule et nous penćtrames dans la grandę entree qui nous servait de salle a manger. Comme il ćtait a peine sept heures du soir, en juin, une lumiere douce et ambree enveloppait cette piece. II me prit le bras :

—    Excusez-moi...

Des gouttes de sueur glissaient le long de ses tempes. II semblait tres nerveux.

—    Je... j’ai oublie ma serviette chez un client... Enfin... j’espere que c’est chez lui... je... j’y vais tout de suitę... j’en ai pour un quart d’heure...

II roulait des yeux affoles. Qu’y avait-il dans cette serviette pour le mettre dans cet etat ? que craignait-il ?

—    Qa ne vous gene pas de m’attendre ici?

—    Pas du tout.

—    Vous pouvez deja faire le tour de 1’apparte-ment ?

—    Bień sur.

II se dirigeait vers le vestibule, d^łun pas rapide.

—    A tout de suitę... A tout de suitę... jetez un premier coup d’oeil.

La porte claqua derriere lui.

Je me retrouvai seul, ^ cet endroit de la piece ou etait la table autour de laquelle, jadis, nous prenions nos repas. Le soleil dessinait des raies

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