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avec leur familie et que cette valeur a plus d’tmportance qu'auparavant Quelques individus ont affirme se sentir plus pres du restant du monde, plus ouverts d'esprit, plus fiers d’eux-memes, plus transparents, plus emotifs et plus confiants en l'avenir. Cela a semble etre confirme par des amis qui ont trouve qu’ils parlaient plus qu’avant et une mere qui a fait remarquer a un voyageur qu'il etait plus participatif aux activites de la maison.

Pour la majorite, aller vivre a 1'etranger a ete vu comme un defi personnel a relever ou un test pour verifier leurs capacites d’adaptation. Rita a ete en mesure de parler a des inconnus malgre ses peurs; elle a appris qu'iłs ont «(...) surement des choses interessantes a m’amener.» Plusieurs ont semble conserver une curiosite, tout en developpant une aptitude pour prendre du temps avec des gens et les faire passer en premier. Certains ont affirme qu'au retour, ils se sont sentis plus autonomes, plus libres, moins timides. Une personne a meme dit avoir moins d’aversion envers les gens peu eduques. Quelques-uns ont developpe un meilleur sens de l’initiative, de la debrouillardise, de la patience, car selon eux, a Tetranger ęa prend du temps pour faire des cboses . Le souvenir de leur voyage toujours en memoire, la plupart ont decide de se prendre en main, d'etre moins lachę, en pensant a ceux qui n’ont rien a manger et ont decide d’essayer d’avoir un avis sur tout Gaston a dit qu'«(...) on ne le sait pas tant qu’on ne Pa pas essaye (...)», que l’experience lui a donnę la preuve qu'il aimait voyager, aller vers d’autres cultures et qu'il repartira.

Au retour, du cóte professionnel ou scolaire, quelques-uns ont eu 1'impression qu'ils etaient moins motives. Ils ont trouve inutiles les couis qu'ils recevaient puisqu’ils servaient seulement a aller chercher un papier. Pour d'autres, ęa ete tout a fait le contraire, parce qu'ils comprenaient mieux les liens entre la theorie et la realite. Malgre qu'il aie de bonnes capacites, qu'il aime l'informatique et que ses parents le soutiennent dans son choix, Paulus a hesitć a entrer en informatique parce qu'il ne voyait plus 1'utilite sociale de ce domaine. Penelope, elle, a decide qu'au lieu de se lancer dans une maitrise quelconque, elle ćtait mieux de prendre des cours