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Uleu ordonne ń Saiil tTesterminer len Amalecites.

Apres cela Samuel vint dire a Saiil, de par le Sri-giieur, dc marcber contrę Amalec, de J’extemiiner, et de dćfniire tout ce qni etait a liii. sana epargner rjuoi que ce filt (Voir pag. 89). Saiil commanda doncau pcuplede prendreles armos, inareba ensuite contrę les Anialecites, Ics delit, et apres &re entre dans leur capiłale, il prit Agag leur roi, et fit passer tout Je peuple au fil de 1’epee. Mais lui, ainsi que le peuple reserverent ce qu’il y avait de meilleiir dans les tronpeaux de brebis et de boeufs, dans les menbles et les Iiabits, et gene-ralemenr tout ce qni’lyavait de plus beau, et ne tnerent ou detriiisirenf que ce qui se trmiya de vil et de mepri-sable. Le Seigneur adressa alors la parole a Samuel, et lui dit: „Je me repens d’avoir fait Saiil roi, parce qu’il m’a abaiidoime, et qu’il n’a point execute mes or-dres.” Samuel en fut atfriste, et iuvoqua le Seigneur toute la unit: Et s’etant leve avant lejour, ilalla vers le mont Carmel, ou Saiil, enorgueilli de cette yictoire, s’etait dresse un arc de triompbe. Samuel le trouya oflrant au Seigneur un liolocauste des premices du butin qu’il avait fait sur Amalec. Saiil voyaut Samuel s’appro' cber de lui, s’ecria: „Soyez beui du Seigneur_#dont j’ai accompli les ordres a 1’egard d’Amalec!” Samuel lui dit: „D’oii vient donc ce bruit de troupeaux, de brebis et de boeufs que j’eatends ici, et qui reteutit a mes oreilles?” Saiil lui repliqua: „On les a amenes d'AmaIec; carle peuple a epargne ce qu’il y avait de meilleur parmi les brebis et les boeufs, pour les immoler au .Seigneur, votre Dieu; et nous avons tuć tout le resie.’’ A ce men-songe Samuel lui adressa ces paroles: ,,Voici ce que