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qn'on lenr livrat. Samson Jes mains liees. Alors froig mille lioinmes de la tribu de Juda yinrenł a la caycrne ou s’arrfita Samson, et liii prescnfant le danger qui Jes nieiiaęait, ils le prierent de permettre qii’on Je bat et le livrat aux Pliilistins. Samson y cmisentit, a eondifion que eeux de Juda jurassent de ne pas le tuer enx-memes. lisie jurereiit. et Samson permit qn’mi liatses mains ayee deux grosses eonles neuves. Les Pliilistins vinreiit a sa rencontre, et le yoyant si fortrment lie, ils pńusserent de grands cris (lejnie. Alnrs 1’esprit dii Seigneur se snisit tout d’nn eoup de Samson, il brisa ces eonles cminne si e’etait dii lii, et ramassant nne tnaelioi/e dane qui etait a terre, il en tua inille Pliilistins. Exteime de fatigue et presse d’ttiie grandę soif, il priale Seigneur de ne pas permettre qu’i! tombat ainsi dans les rnnins des idolafres. Le Seigneur exauęa sa prierc et ouvrit une des grosses dents de cette machoire dane; il en sortit de l’eau, et Samson en ayant bu, regagna ses forees.
Apres cela Samson alla a Gaza, ville Pbilistine, eten-tra dans la maisott d’une fetnme pour y passer la nuit. Les Pliilistins craignant de Pattacjuer omerfement, en-yironn^reiit la ville, mirent des gardes a ses portes et attendirent toute la nnSfen grand sflence, pour le tuer > au marin qnand il sortirait. Samson, quoiqii’averti de cela, dormit [laisiblement jusqu’a miniiit; puis il se Jqya, alla hardiment vers les portes de la ville, et les prenant ave,c leurs potcaux et les serrures. il les mit sur ses epan-Jes, et les porta sur le bant d’une montagne voisiue. Que yoiis dirai-je, mes cliers enfants, de la eonfusioii des Pliilistins, en voyant lenr plan qu’il crnyaient si sagement conęu, detruit d’nne maniere si inattendue.
Apres cet evenernent Samson deviut amoureiix d’nne feinme, nommee Daliia. Les princes des Pliilistins allerent