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sagę qui ne repond pas aux besoins physiologiąues de 1’homme vivant dans un milieu determine ».

En dćveloppant la peche dans quelques lacs et rivieres, on a mis en exploitation un cheptel existant. On s’est efforcś d’ameliorer les conditions de conservation et de transport du poisson.

On est ainsi arrive, grace aux pecheries du Lac Moero, a ravitailler la grosse masse de la Main-d’(Euvre du Haut-Katanga Industriel.

Malheureusement, le nombre des biefs poissonneux est tres restreint et la plus grandę partie du Congo ne peut etre alimentee par eux. Le probleme de l'alimenta-tion en proteines de 1’indigene de la brousse restait entier.

On songea alors pour resoudre ce probleme a la pisci-culture. C’est en 1944 que les premiers essais furent faits au Katanga. On constata que des poissons indigenes du Lac Moero croissaient et se reproduisaient en etangs.

L'elan etait donnę. En 1946, le Ministere des Colo-nies envoya au Congo la Mission Piscicole du Katanga, dans le but d’ćtablir les bases d’une exploitation ration-nelle des pecheries et d’ćtudier systćmatiquement les possibilitćs de la pisciculture. C’est de cette mission que naquit, le 3 dćcembre 1949, par Arretś du Regent, le Service Piscicole actuel.

b) Le Seroice Piscicole et l’Organisation «Poisson » au Congo.

Dans le cadre de la Direction Generale de 1’Agri-culture, le Service Piscicole, installe k Ćlisabethville, est charge pour le Congo belge et le Ruanda-Urundi de tout probleme relatif k la peche et a la pisciculture, que ce soit dans le domaine scientifique, śconomique, social ou juridique, ainsi que de la propagandę et de la divulga-tion des methodes mises au point.

En plus de son « etat major » qui assume la direction et 1’administration du service, celui-ci comprend: k