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•ceaux de cuivre surnagent sur le mercure et entrainent une ąuantite importante d’or. En voici d'ailleurs une analyse moyenne:

Cuivre .......................... 55 %    •

Mercure .......................... 37

Or ................................ 5,5

Argent ........................... 0,5

Impuretćs diverses (plomb, soufre, fcr) :    ± 2 %

De tels metaux peuvent etre consideres comme diffi-cile a affiner sur place. Certains laboratoires les traitent de la faęon suivante :

Souvent on dispose de cpiantites importantes de nitrate mercureux provenant des determinations d’or amalga-mable. En effet, lorsqu’on ne desire connaitre que la quantite d’or amalgamable contenue dans un minerai, il -est souvent beaucoup plus facile d’attaquer le mercure par 1’acide nitrique; on obtient ainsi directement lor presque pur : titre 975 a 990 (en tout cas beaucoup plus pur que l’or obtenu par distillation) et, d’autre part, du nitrate mercureux : HgN0₃.

Or, si Ton traite une solution de nitrate mercureux par un complexe mćtallique tel que celui que nous avons decrit plus Haut : par double dścomposition, on obtient du mercure metallique et du nitrate de cuivre. Cette reaction se passe evidemment dans des conditions d’aci-dite bien definies ; elle n’est d’ailleurs pas absolument quantitative mais, telle quelle, elle permet de recuperer la majeure partie du mercure sous formę metallique, tout en eliminant la majeure partie du cuivre et des bas metaux. Cependant, l’or residuaire ainsi obtenu, contient encore un reliquat de cuivre qui oblige le fondeur-raffineur a demander un supplement de frais de raffinages.

II est evident qu’une raffinerie d’or installee au Congo se doit de pouvoir traiter tous les ors que Ton y produit, aussi impurs soient-ils, platineux exceptes.

D’autre part, certains petits exploitants d'or nont