Visant essentiellement a instaurer un parte-nariat entre les gouvernements, les autorites lo-cales, les organisations non gouvernementales, etc., Habitat II promet d'etre un evenement mar-quant qui influera a maints egards sur nos futures conditions de vie.
Le CNUEH-Habitat a ete cree en 1978 a Nairobi (Kenya), deux ans apres la Conference Habitat I. Cet organisme formule et met en ceuwe les programmes des Nations Unieś rela-tifs aux śtablissements humains. II sert de centre d'etudes et de recherche au sein du systeme des Nations Unieś et met a profit ses capacites de
recherche et d'analyse technique pour aider les gouvernements a ameliorer 1‘amenagement et la gestion des śtablissements humains. Les activi-tes operationnelles d'Habitat combinent la trans-mission de conseils techniques, la recherche ap-pliquee, la formation et 1'information.
□ Pour de plus amples informations, s'adresser a:
Secretariat d'Habitat II, CNUEH P.O. Box 30030 Nairobi (Kenya)
TeL: +254-2-62 30 33 Fax : +254-2-62 30 80.
Courrier electronique : habitat2@unep.no
par Rob Sluyter1
UEurope est un continent hautement urbanise : plus de 70 % de sa population vit en milieu ur-bain. Nous presentons ici certains resultats d’une etude menee par Nnstitut national neerlandais de la sante publique et de Fem/ironnement (RIVM), Fln-stitut norvegien de recherche atmospherique (NILU) et l'Observatoire Principal de geophysique de Saint-Petersbourg (Federation de Russie) dans le cadre du programme europeen de recherche sur la situation de la qualite de l'air et ses reper-cussions eventuelles sur la sante dans les 105 villes d’Europe de plus de 500 000 habitants. Ces villes representent environ 148 millions de person-nes, soit 21 % de la population totale europeenne. L’evaluation de la qualite de 1’air urbain est axee sur la concentration de polluants atmospheriques dans des zones ne subissant pas 1'effet direct de sources d'emissions telles que les activites indus-trielles et la circulation automobile. Cette concentration est la concentration minimale a laquelle sont soumis les citadins en plein air.
Toutes les villes selectionnees disposent d’un reseau operationnel d’observation de la qualite de l’air. La conception et les conditions techni-ques (elements mesures, methodes employees, nombre et emplacement des stations) des activi-tes d'observation sont extremement variables.
C’est pourquoi il est souvent difficile de comparer les mesures de la qualite de Fair entre pays et parfois meme entre villes d'un meme pays. A ce jour, on ne trouve en Europę aucune base de donnees complete sur le milieu urbain qui per-mette de proceder a une evaluation integree de la qualite de Fair urbain. II existe cependant, pour les villes de FUnion europeenne, des bases de donnees sur la qualite de Fair et les stations d’ob-servation. Une base de donnees du Centre europeen pour les previsions meteorologiques a moyen terme regroupe des observations meteo-rologiques a echeance de six heures pour toutes les villes. Des informations ont ete recueillies sur Fetendue, la population et Templacement des villes, les emissions urbaines et la qualite de Fair. Des donnees sur les emissions sont disponibles dans une proportion des villes selectionnees va-riant selon Felement considere : de 29 % (pour le plomb) a 46 % (pour les oxydes d’azote). Des donnees sur les concentrations sont disponibles dans une proportion aliant de 33 % (pour Fozone) a 79 % (pour le dioxyde de soufre) de ces villes.
La qualite de Fair dans les villes resulte d’une in-teraction complexe entre les conditions ambiantes naturelles et celles qui resultent des ac-
140
Laboratoire de recherche atmospherigue, RIVM, P.O. Box 1, 3720 BA Bilthoven, Pays-Bas